La convention pour l’alternance en 2015 de l’Union des forces républicaines a pris fin cet après-midi du 22 août au Palais du peuple à Conakry. Elle s’est déroulée en présence d’une brochette de personnalités guinéennes et étrangères notamment le général Facinet Touré, médiateur de la républicaine, Lamine Bah, ancien ministre sénégalais, de l’Internationale Libérale, Souleymane Diakité et Tafsir Thioye, respectivement directeur de campagne de Ouattara et porte-parole du PDS de Me Abdoulaye Wade. Sidya Touré, après avoir été investi par son parti, s’est lancé dans une diatribe contre la gouvernance actuelle du rpg-arc-en-ciel.
Le candidat de l’UFR aux présidentielles de 2015 a indiqué que « la Guinée est malade, profondément malade. La Guinée a une maladie des trois i: l’incurie, l’irresponsabilité et l’incompétence qui sont les bases des malheurs de notre pays ».
En ce qui concerne les droits de l’homme, Sidya Touré, à l’image de la peinture faite par son ancien allié, Cellou Dalein Diallo, estime que la Guinée est très loin de les respecter. En témoigne les différentes manifestations de l’opposition républicaine réprimées dans le sang et avec son cortège de morts.
Sur le plan économique, l’ancien premier ministre de Conté a déploré « le mensonge » que font les autres qui disent que la Guinée émerge. Or, soutient-il, il n’y a pas d’émergence sans une croissance forte et le cas de la Guinée, c’est la récession économique et ce qui nous reste c’est la stabilité monétaire.
Sidya Touré accuse aussi le pouvoir d’avoir mené une politique communautaire entrainant la classe politique de tout bord dans des débats de ce genre. Il s’est défini comme le leader le plus transversal capable de réunir tous les Guinéens autour d’un même idéal, l’unité nationale sans laquelle, il n’y a pas d’émergence encore moins de développement.
Le président de l’UFR a appelé les Guinéens à « sauver le pays » de sa dérive actuelle. Ce qui passe inéluctablement par le choix du candidat de l’UFR qui est capable de réunir tous les Guinéens sans considération d’ethnie, et de région.
A cela, il a demandé aux Guinéens en général et en particulier les militants et sympathisants de l’UFR « de ne pas rester spectateurs de l’histoire guinéenne qui s’écrit sans nous ».
Source:le jourguinee