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Fête de l’armée : hommages aux tirailleurs sénégalais

HOMMAGE AUX TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS 

 

UNE NATION QUI N’AURAIT PAS LE CULTE DE SES MORT SERAIT  UNE NATION SANS AVENIR 

 

 

L’Armée guinéenne a célébré le 1er novembre  2015,  le 57 e anniversaire de sa création qui est intervenue le 1er novembre dernier après la proclamation de l’indépendance 1958.

 

Cette indépendance  nationale est le  fruit du courage, de la vaillance, de l’obstination, la bravoure et  la fierté dont les tirailleurs sénégalais ont fait preuve sous le drapeau Français.

En donnant leur vie pour venir à bout de l ‘ALLEMAGNE NAZI hors de la France et les autres pays de L’Europe pendant les deux guerres mondiales (1914-1918 et  1939-1945 ) et les guerres de libération du Maroc,  de la Tunisie et de l’ Algérie.

Les tirailleurs sénégalais ont été qualifiés de bon soldat parce qu’ils ont gravé tous les échelons de la hiérarchie militaire Française. Les uns sont tombés sur le champ d’honneur, d’autres ont perdu une partie de leurs corps, appelé les invalides de guerre.

Malgré tout, 75 000 vétérans ont rejoint le pays en 1958 pour soutenir, sécuriser, protéger la jeune République de Guinée. Une façon d’apporter leur aide à la nation guinéenne.

 

La France cristallise leur pension par l’article  71 de la loi de 59-1454 du 26 décembre 1959 dite « loi de la cristallisation ».

En  1977 avec le réchauffement des relations entre  Paris et Conakry, des négociations se sont déroulées  du 18 au 26 janvier 1977  pour examiner le contentieux financier entre la Guinée et la France.

 

La délégation guinéenne était présidée par Monsieur N’FALY SANGARE , a l’époque Ministre du Plan et de la Coopération.

La délégation Française  présidée par Monsieur    MICHEL DURAFOUR ,a l’époque Ministre délégué au près du premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances.

La délégation guinéenne a fait part de son souci d’un règlement rapide des différents dossiers de demandes d’indemnités diverses en cours d’instruction par  l’administration Française et d’une revalorisation des indemnités aux servies des ANCIENS COMBATTANTS.

Dans le rapport,  ont note dans les accords (les biens matériels et financiers des Français en Guinée vont servir aux paiements des anciens combattants  guinéens. Les pensions des anciens combattants de Guinée pour rembourser les biens des Français nationalisés par le feu premier président de la Guinée indépendante, Ahmed Sékou Touré.

Plusieurs millions ont été promis  par la France,  180  millions de franc Français). Jusqu’à  présent,  il n y a des  anciens combattants  qui n’ont rien bénéficié.

 

Suite aux négociations qui ont eu lieu à Paris entre les deux pays, 18 000 anciens combattants guinéens seulement parmi les 75 000 ont bénéficié  d’une pension  avec l’Ambassadeur  ANDRÉ  LEVAIN.

 

Les tirailleurs sénégalais et leur famille ont subit  et continu de subir des  violences de toute sorte pour  la régularisation de leur droit du moins  le plus légitime, leurs enfants  humiliés avec des écarts  de langage  par  certains diplomates Français en charge du dossier.

Il y a aussi le refus d’assistance à des membres de famille des tirailleurs sénégalais,  la falsification des dossiers de pension par certaines autorités   guinéennes, sont les quelque vécus des tirailleurs sénégalais  pendant les 50 dernière années.

Aux regards de  ces multiples violences, les progénitures ont  crée une  association  en 1996, sous le numéro 5601 MATD/CAB/DNAP du 12 août 1996, portant agrément  avec la dénomination « Association des enfants des tirailleurs sénégalais de Guinée AOF »

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Les objectifs sont entre autre de cultiver les liens de camaraderie, d’amitié et de solidarité entre les familles de  tous ceux qui ont participé à  la défense de la France en particulier et de L’Europe en général, pérenniser les acquis des tirailleurs sénégalais, les protéger, défendre  et les transformer en opportunité. Pour les ayants causes, cela na pas été, avec le régime  du feu général Lansana CONTE.

 

Après le régime militaire du feu Général Lansana CONTE et le départ de Moussa MARA, président des anciens combattants  et sont cortège de malheur ; l’arrivée du président  Alpha CONDÉ en 2010, avec son ambitieux programme de reformer l’armée, avec un Ministre délégué à la défense, charger des anciens combattants, AVOCAT  de surcroît a suscité beaucoup  d’espoir dans les familles des tirailleurs sénégalais.

Mais à  l’allure où vont les choses, cinq longues années se sont écoulées mais, nous n’avons vu rien venir  pour la régularisation des droits des tirailleurs sénégalais. Toujours les mêmes difficultés.

Avec le temps les 18 000 bénéficiaires au temps de André Lewin, en 1978, il  ne reste qu’environs que 4 000 personnes. Ainsi, plus de  57 000 tirailleurs n’ont jamais touché une pension ou une prime quelconque.

Après  l’arrêt DIOP   du conseil D’ÉTAT  Français de 2004, le gouvernement Français, a prit un autre, l’arrêt du 30 décembre 2010 portant application du décret 2010-1691 du 30 décembre 2010 prise en application de l’article 211appelé  loi de la décristallisation qui rentre en application en 2011 en Guinée. Malgré toutes ces décisions,   les difficultés persistent encore.

Des anciens combattants tel que M. Soumah Idrissa N° ml 17 232  sur la photo n’a jamais touché un centime de ses droits.

 

L’association  informe  Monsieur les Ministres en charge des anciens combattants et Monsieur les ministres des deux  pays, Affaires étrangères , de la Coopération, des Guinéens de l’étranger,   Monsieur l’ambassadeur de France en Guinée et en Sierra Leone,  président de l’assemblée des Français de l’étranger,  de multiples violations des droits des membres  de l’association  avec gèle par les autorités diplomatiques   et le bureau des anciens combattants.

Pour  preuve,  les membres n’ont pas droit aux Visa   pour prendre part à la 7è  édition de la SISTATCOMI 2014 pour célébrer les 100 ans du début de la guerre 1914-1918.

La rencontre était organisée par la fédération des Mariannes de la République et d’Europe placée sous le parrainage de son Excellence le président Alpha CONDE .

Toutes les autorités guinéennes et Françaises ont été officiellement informé par l’association et la fédération des Mariannes .Seul la Guinée qui n’a pas célébrer les 100 ans du début de la première  guerre mondiale 1914-1918.

Mais le plus ignorant se rappellerait que les tirailleurs sénégalais ont fait régner  la paix dans le monde. Avec la grande vision  d’un homme de tous les temps qui  aspirent a réalisé depuis la France un monde sans violence. Oublier et ignorer les tirailleurs sénégalais, c’est oublier et ignorer  toute une histoire qui a façonner la France.

Depuis, la création de l’association  une bandes d’escrocs, s’interpose à la dénomination de l’association, à  informer monsieur le Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Le Général Bourama CONDE ,par courrier  N/ ref N° 67 P/AETSG (AOF) , du 30 mars 2014, enregistré au département sous le N° 1497 du 30 mars  2014.jusqu’a a présent pas de suite.

C’est pourquoi à  l’occasion du 57e  anniversaire de l’armée,  l’association informe les autorités des deux pays  qu’il n y a qu’une seule association  DES ENFANTS DES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS DE GUINÉE AOF  reconnu  par un arrêté non falsifiés. Rappelle par la même occasion  qu’il n y  a pas de relation de subordination entre l’association et L’Union des anciens combattants, c’est des ONG. Il ne peut avoir des liens de subordination en conséquence, les autorités   Française et Guinéenne ont l’obligation de traiter directement avec chaque association  comme les autres évoluant en Guinée.

Le ministre délégué à la défense, l’association du conseil pour la réussite de la reforme de l’Armée , de suggérer au président de la République la création d’une direction  générale des anciens combattants ,service qui sera rattaché  à  la présidence de la République.

Monsieur le ministre délégué a la défense UNE NATION QUI N’AURAIT PAS LE CULTE DE SES MORT SERAIT  UNE NATION SANS AVENIR 

 

 

DIALLO AMADOU LAMARANA

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