Accusée de pollution de l’environnement marin guinéen par l’ONG-AGEMAF-Environnement (association guinéenne pour la protection de l’environnement physique, marin et fluvial), la société de brasserie de Guinée (SOBRAGUI) par la voix de son directeur général a apporté son démenti aux différentes allégations de cette ONG de protection de l’environnement.
Devant des hommes de medias, le Directeur Général de la SOBRAGUI, ARISKI AZZOUG se fondant sur un communiqué radiodiffusé du 28 mars 2014 du ministère de l’environnement a récusé la qualité de cette ONG d’agir au nom et au compte de l’Etat guinéen. « Le ministère de l’environnement des eaux et forêts porte à la connaissance des populations de Conakry et des régions administratives du pays qu’il n’existe aucun mandat de service entre son département et l’ONG-AGEMAF. Le département déplore avec amertume les agissements regrettables de cette ONG en violation des textes et règlements en vigueur à l’endroit de certains citoyens et habitants de Conakry. Le ministère décline cette responsabilité vis à vis des agissements de cette ONG AGEMAF environnement qui n’agit que pour lui-même.
Le ministère porte à la disposition de tous pour les futures agissements de cette ONG et se réserve le droit concernant la violation des textes de loi concernant la protection de l’environnement », a lu le directeur.
A partir de là dit-il, je ne reconnais aucune ONG en tant que industrielle. Je reconnais l’administration guinéenne (ministère de l’environnement des eaux et forêts, le ministère de l’industrie, des Finances et du budget) qui sont nos tutelles guinéens. Nous n’avons rien à faire avec des ONG qui sont de simples perturbateurs de l’environnement et qui tentent de soutirer de l’argent soit à des pauvres individus ou à des entreprises. Nous avons décidé de poursuivre cet individu à la justice pour usurpation de fonction, de qualité et extorsion de fonds. Pour nous, l’ONG n’a pas la qualité de demander de l’argent à une entreprise ».
Parlant de la somme d’un milliard cinq cent millions (1.500. 000.000) de GNF qualifiés de dommages et intérêts que doit payer l’entreprise à l’Etat guinéen selon l’ONG-AGEMAF, le directeur s’est inscris en faux contre cette allégation. « Nous avons reçu son courrier en février dernier et nous lui avons réécrit pour savoir comment il évalue la pollution de l’environnement dont-il parle. Depuis lors, il n’a jamais répondu et il a disparu dans la nature. Nous avons écrit au ministère de l’environnement tout en faisant mention de la réclamation d’argent par l’ONG AGEMAF au nom dudit département. Le ministère nous a répondu qu’il n’a envoyé aucune personne pour nous réclamer de l’argent. Cette ONG n’a aucun mandat de recouvrement. Il y a des organes spécialisés au niveau de l’administration qui son chargés à cet effet »
Avant de conclure, il a souligné que cette affaire se trouve au niveau de la justice pour dire le droit.
A noter que l’ONG AGEMAF réclame un milliard cinq cent millions (1. 500.000.000GNF) à la SOBRAGUI, ce qui ne relève pas de sa compétence. C’est une forme d’escroquerie et usurpation de titre.
A suivre
Daouda Yansané
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