Ce cadre de dialogue public-privé en abrégé est un mécanisme structuré par l’Etat et les représentants du secteur privé pour répondre conjointement aux contraintes du secteur privé pour l’amélioration du climat des affaires par le biais de reformes efficaces. Il regroupe une vingtaine d’organisations socioprofessionnelles et patronale faîtières au sein desquelles il y a plusieurs entreprises évoluant dans les secteurs d’activités économiques du pays.
La mise en place de cet outil de dialogue a été rendu possible grâce à la volonté manifeste du gouvernement avec l’appui technique et financier du groupe de la Banque Mondiale pour contribuer à l’accomplissement des objectifs de la facilitation des investissements.
L’objectif général de ce cadre est de faciliter la mise en place d’une plate forme d’échanges consensuelle entre le secteur public et le secteur privé pour assoir un environnement favorable au développement des affaires dans le respect de l’exclusivité, de légalité et de la transparence pour une bonne gouvernance économique participative vers un partenariat public-privé durable.
Pour donc gagner ce pari, un secrétariat du dialogue public-privé a été mis en place mercredi 09 décembre 2015 au terme d’une rencontre qui connue la participation des représentations de l’ensemble des structures du secteur privé et du gouvernement, des partenaires techniques et financiers et des ambassades accréditées en guinée.
La mission du secrétariat est promouvoir le dialogue entre les acteurs des secteurs public et privé en vue de parvenir à des reformes consensuelles dont l’application doit conduire à l’amélioration du climat des affaires, l’attraction des investissements et l’implication de tous les acteurs au développement par la qualification professionnelle.
Le secrétariat de la plateforme du dialogue public-privé est dirigé par un bureau exécutif, composé de huit (8) membres venant de tous les secteurs impliqués dans le processus dont le secteur des mines occupe la présidence suivis des associations professionnelles des banques et de l’association professionnelles des assurances, bref tous les trois patronats sont représentés.
Le PDG des assurances SONAG, président de la fédération professionnelle des associations nationales des assureurs de Guinée et 2ème Vice président du secrétariat du dialogue public-privé, El hadji Mohamed Abibane a indiqué : « Nous avons joué notre partition dans la mise en place de la plateforme, aujourd’hui je suis heureux de participer à cette rencontre qui rentre dans l’arsenal de la vie des acteurs économiques du pays, ça été un parcours très long, plus difficile avec beaucoup de velléité mai je pense que à ce jour les consciences commencent à se raffermir et tout le monde a compris la nécessité de la mise en place de ce dialogue. Objectif est que les élus dans le bureau exécutif que nous sommes, c’est de mériter la confiance de nos mandataires et de se mettre à la tache, le pays a tant besoin de reforme et de concertation ».
« De notre coté, nous des assureurs, c’est une aubaine pour se faire entendre et de jouer notre partition qui est celui de la sécurisation des investissements et l’assistance qu’il faut dans le secteur privé dans le cadre de notre programme de développement. La culture assurance n’étant pas développer en Guinée, c’est un outil pour nous de prôner nos activités et expliquer de façon très claire le besoin de se faire assurer et le besoin d’accompagner le secteur privé à travers la plateforme pour pouvoir sécuriser leur investissements et participer au programme de développement de notre pays. Il y a beaucoup de patronnât dans le temps mais le but est d’arriver à fédérer toutes les organisations socioprofessionnelle et d’avoir un interlocuteur vis à vis des bailleurs de fond » a t-il ajouté.
A préciser que cette plate forme de dialogue public-privé, est un cadre de concertation régulier et permanent entre le secteur public et celui privé qui permet d’analyser les contraintes et proposer les reformes au gouvernement pour l’élaboration de politique de développement qui favorisent un environnement attractif des investisseurs tout en soutenant l’implication des acteurs locaux dont la société civile dans la mise en œuvre de projets et programme de développement.
Mais aussi un partenariat public-privé qui désigne un ensemble de contrats conclus par une autorité publique (Etat ou collectivité territoriale) par lequel cette dernière confie à une entreprise privée, la mission de financer, de construire ou de gérer des ouvrages, des équipements ou des biens immatériels nécessaires au service public contre une rémunération pendant une période déterminée.
Sur la photo, le Ministre d’Etat chargé du partenariat public-privé, Dr Ibrahima Kassory Fofana.
Par Facinet Camara
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