Victime du 28 septembre : La CONAGUI de Nanfadima Coumbassa abandonne t-elle ses consœurs au Sénégal ?
Les événements du 28 septembre 2009 ont enregistré beaucoup de victimes, surtout la couche féminine. Des femmes violées ont payé de lourdes tribus. Pour la première fois, l’ong conagui a joué du semblant pour apporter son aide cupide aux femmes victimes, après l’obtention d’une subvention, celles-ci ont été évacuées au Sénégal pour des soins avant que l’ong conagui ne les abandonnent dans les rues de Dakar, sans soin ni entretien. Des témoignages….
Fatoumata Barry (voir sa photo ci-haut) est l’une des femmes victimes d’agression et d violation sexuelle au stade du 28 septembre en Guinée en 2009. Elle raconte : « J’ai été évacuée à Dakar par une ONG dénommée ‘’Conagui ‘’ qui a son siège à Hamdallaye, près de l’école Africof d’une certaine N’Nanfadima Coumbassa . C’est son Mari qui avait créé cette ong . C’est quand est décédé, N’nanfadima, sa femme a pris la tête de l’ong (conagui) . Elle nous a évacué à Dakar, nous étions au nombre de 10 femmes dans une même maison de la famille de Madame N’nanfadima chez sa nièce avant d être à Thiès, une région de Dakar à 135km de Dakar » dit-elle.
Poursuivant ses explications, elle adit : « Où, on est resté quelques mois, ils nous ont informé que l’argent qui est destiné à nos soins est arrivé à 16 millions et 5 autres millions ont été utilisés à l’avantage des autres fausses victimes inventées par la conagui. Et, quand l’argent est arrivé, Ils nous ont encore ramené à Dakar pour nous abandonner et moi je dormais dans la rue, je n’avais pas où aller pendant des mois j’étais obligée de me retourner à Thiès, une ONG de ladite localité appelée (vive caprék) m’a donnée des subventions pour survivre.
Parmi nous, il y a la petite sœur de Lounseny fall, ancienne ministre, elle s’appelle kanimba et d’autres victimes se sont retournées en Guinée. Elles sont prises en charge par leurs propres parents et moi mes parents n’ont rien pour me prendre en charge. Je suis là depuis 2009, je suis toujours souffrante et l’hôpital que je fréquente m’a toujours négligé , Il me donne un rendez-vous à chaque six mois, je n’ai fais que deux rendez-vous , et un jour le docteur me dis qu’on peut pas rester réfugiée à vie que d’ailleurs je ne suis pas une sénégalaise, parce que ce sont les sénégalaises qui doivent bénéficier des subventions médicaux . Je sens des douleurs internes jusqu’à présent.
Daouda Yansané
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