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Gouvernement Youla : le clan de Kalil Kaba dans le beurre ?

Après la formation du nouveau gouvernement, les langues commencent à se délier aussi bien au sein de l’opposition que dans la société. Ainsi, selon toute vraisemblance, le nouveau Premier Ministre comme son prédécesseur et frère Mohamed Saïd Fofana n’a pas eu les coudées franches pour former son gouvernement. Mais c’est plutôt le clan d’Ibrahima Kalil Kaba ancien Ministre chef de cabinet de la présidence qui a été nommé ministre directeur de cabinet de la présidence qui est en marche. Mais aussi dans le beurre. Ce brillant universitaire est le fils de Hadja Saran Daraba Camara, la Secrétaire Exécutive de l’Union du Fleuve Mano. Brave femme, elle a été nommée à ce poste le vendredi 9 septembre 2011.

Parlant justement de ce qui désormais convenu d’appeler le « clan Kalil Kaba », nombreux sont des citoyens qui soutiennent mordicus que le Premier ministre Mamady Youla a plutôt accepté les propositions du nouveau tout puissant directeur de cabinet de la présidence dans les nominations.

Ainsi, au Ministère des Mines et de la géologie, Kalil Kaba a bombardé  son beau  frère Abdoulaye Magassouba. Au Ministère de l’Economie et des Finances, le même Kalil Kaba a bombardé sa cousine Madame Malado Kaba. La Ministre des Finances est la fille de son oncle. Ils sont tous de Kankan, selon les mêmes sources.

Comme Ministre du Budget, le nerf de la guerre, Kalil a trouvé  un ami qui est aussi proche du Premier Ministre en  la personne de Docteur Mohamed Lamine Doumbouyah et au Ministère de la santé, c’est un autre ami de Kalil,  Docteur Abdourahmane Diallo qui était à Washington DC au projet santé de l’USAID.

Bref, en quelque sorte, c’est une histoire de famille, d’amis de copains et de coquins pour Ibrahima Kalil Kaba.

Ces informations citées plus haut et  distillées çà et là  sont confirmées par le chef de file de l’opposition, Mamadou Cellou Diallo qui parle lui aussi dans les medias  du clan du Ministre chef de cabinet de la présidence, Ibrahima Kalil Kaba.

D’où la colère noire des militants et sympathisants du RPG, parti au pouvoir qui demandent au président Alpha Condé je cite de « faire un examen de conscience » face aux nominations.

 

Ousmane Cissé