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Bah Oury-Cellou : les gardes du corps à couteaux tirés !

Je suis revenu pour me mettre au service de mon parti et de mon pays, c’est du moins et en substance  la principale déclaration du fondateur de l’UFDG à son retour d’exil à Conakry. L’émotion était vive et Bah Oury puisqu’il s’agit de lui n’a pas donné les modalités pour y parvenir. La mobilisation était totale. A l’aéroport international  de Conakry gbessia, Bah Oury a bénéficié d’un accueil historique.

Mais au siège de l’UFDG, les observateurs étaient stupéfaits de constater que les appels au calme de Cellou ces dernières semaines n’ont pas caché l’antagonisme au sein de la première formation politique du pays.

Au siège de l’UFDG, les artistes qui étaient montés sur le podium, chacun avait choisi son camp pour chanter les louanges de Cellou ou de Bah Oury, c’est selon.

En outre ce qui a sidéré plus d’un, c’est le violent accrochage entre la garde rapprochée de Cellou et les éléments qui assuraient la sécurité de Bah Oury.

Cellou et Bah Oury se font-ils confiance ? Difficile de le dire. En tout cas, de l’aéroport de Conakry au siège du parti à Hamdallaye, chaque leader  avait sa sécurité. En quelque sorte, deux capitaines dans un même bateau.

Autre stupéfaction, ce sont des propos déplacés entre partisans de Cellou et ceux de Bah Oury.

Enfin ne me demandez surtout pas si les deux camps à travers leurs éléments ou militants surchauffés à blancs et qui scandaient le nom de leur idole, c’est selon qu’il soit Bah Oury ou Cellou se regardaient en chiens de faïences.

Ousmane Cissé