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« Alpha Condé a remis 200 000 euros à Bah Oury » : Que Cellou donne les preuves, exige le fondateur de l’UFDG

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Bah Oury est désormais en Guinée. Après un repos mérité chez lui, il est monté au créneau ce matin sur les ondes de nos confrères de Lynx FM pour parler de l’UFDG.  A propos des licenciements des cadres qui lui sont  proches,  Bah Oury affirme « Il faut qu’on soit sérieux, Mamadou Barry, Lamine Diallo et Mohamed Lamine Kéita sont suspendus parce qu’ils sont proches de Bah Oury, ils ont demandé des comptes par rapport à la gestion du parti, des preuves sur des affirmations gratuites », se désole le fondateur de l’UFDG.

Pour ce qui est de sa personne, il dira « Je ne serai jamais exclu de ce parti, ils savent pourquoi », a déclaré Bah Oury sans plus de précision. Certainement que les documents de création du parti se trouvent  encore dans ses mains pour prouver au cas où que le parti, c’est bien pour lui, qui sait ?

Parlant de l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa, il dira « les enfants de l’axe ont grandit et il faudrait tout faire pour que  les morts ne soient pas morts pour rien, ils sont avec moi, je suis avec eux ».

Sur le sujet, Bah oury a accusé Cellou d’abandonner les enfants qui se sont sacrifiés pour la démocratie en Guinée et qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Au total, il parle de 64 morts.

Plus loin, Bah Oury a aussi parlé de sa rencontre avec le président Alpha Condé à Paris qui avait fait couler beaucoup d’encres et de salives et fait  grincer même des dents.

Pour rappel, Cellou avait accusé le président Alpha Condé d’avoir  offert 200 000 euros à Bah Oury pour le corrompre afin qu’il déstabilise l’UFDG.

Sur ce sujet aussi, Bah Oury estime que Cellou doit donner des preuves de ces affirmations pour que les gens sachent comment  et où Alpha Condé lui a remis 200 000 euros. En tout cas, Bah Oury s’est inscris en faux contre les affirmations du président de l’UFDG qui selon lui, cherche à le diaboliser aux yeux des militants de l’UFDG.

Comme pour dire que la hache de guerre n’est pas encore enterrée.

Naby Camara