L’UNFPA, l’institution onusienne a procédé ce mardi à la remise d’un important lot de matériels, d’équipements et d’outils de travail à cette couche vulnérable. Elles sont au total 115 jeunes filles et femmes qui ont suivi une formation professionnelle en art culinaire, transformation agro-alimentaire, teinture et saponification dans les centres d’autopromotion féminine(CAPF) de ces deux préfectures. Il y a aussi 60 femmes et filles guéries ou veuves d’Ebola de la région de Kindia dont certaines déjà actives en maraichage et couture et d’autres toujours déscolarisées.
Selon Cheick Fall, le représentant du Fond des nations unies pour la population, cette intervention s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du ministère de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance dans son projet d’autonomisation des jeunes filles et femmes défavorisées. Mais également celles affectées par Ebola dans les préfectures de Dubreka et Kindia à travers une formation aux compétences de vie courante et la mise a disposition d’équipements, de matériels et d’outils de travail leur permettant de mener des activités génératrices de revenus.
Les femmes représentent plus de la moitié de la population dans la plupart des pays en développement. Elles assurent entre 60 et 80% de la production alimentaire et investissent leurs revenus dans le bien-être de leurs familles, notamment pour la santé et l’éducation, déclare t-il. Investir dans la promotion de cette couche aujourd’hui en forçant leur pouvoir économique, c’est leur permettre de participer pleinement au processus de développement du pays et augmenter leur capacité à mieux s’occuper des familles et des nouvelles générations a t-il indiqué.
Pour sa part, Sanaba Kaba, ministre de l’action sociale s’est réjouit de ce geste de l’UNFPA et a exprimé le remerciement et la gratitude du gouvernement à l’endroit du donateur pour des efforts inlassables qu’il ne cesse d’apporter à la femme guinéenne pour son épanouissement.
Elle a en outre invité le fond des nations unies pour la population et d’autres partenaires à multiplier ces genres d’action pour permettre à la couche féminine d’être autonome.
A préciser que lors des formations, les participants ont aussi acquis des connaissances sur des modules sur la santé reproductive dont la planification familiale pour leurs permettre de s’engager dans la promotion des droits en santé reproductive et la lutte contre les violences basées sur le genre dont les mutilations génitales féminines avec leur corollaire que sont les grossesses précoces, les fistules obstétricales et autres morbidités et mortalité maternelle.
Dans les mois à venir, 185 autres filles évoluant dans la filière couture, bénéficieront d’un appui matériel du Fond des nations unie pour la population pour le démarrage de leurs activités.
Facinet Camara
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