Le mouvement syndical était encore jeudi à la bourse du travail pour prendre langue avec les travailleurs. Mamady Mansaré qui était le porte-parole des syndicats a déclaré pour la circonstance que le prix du baril était à 28 dollars jeudi. Avant de poursuivre « si le prix du baril était à 100 dollars, est-ce que les syndicats allaient demandé au gouvernement de baisser le prix », non, répond en cœur les travailleurs. Plus loin, il dira que le gouvernement allait augmenter automatiquement le prix du carburant à 100 dollars le baril sans même consulter les syndicats. Les Syndicats maintiennent don la date du 15 février pour faire observer par les travailleurs une grève générale et illimitée dans tout le pays.
Les autres responsables syndicaux que sont Amadou Diallo et Abdoulaye Bah ont abondé presque dans le même sens. Amadou Diallo, lui dira que la grève ne veut nullement dire la guerre. Les travailleurs selon lui doivent rester à la maison sans provoquer ou faire la guerre. Plus loin, Amadou Diallo dira qu’ils n’ont pas besoin de l’apport des leaders politiques.
Justement en parlant des hommes politiques, il faut dire qu’ils se rapprochent des syndicats et pour cause. Les partis politiques ont appelé de leur coté à une journée ville morte lundi. Pour contraindre le gouvernement à baisser le prix des produits pétroliers.
Le gouvernement de son coté multiplie les rencontres et les initiatives pour apaiser le climat social.
Quoi qu’il en soit, c’est l’étau qui se resserre autour du gouvernement Mamady Youla et pour cause. Les réformes sont douloureuses disait un homme politique et les citoyens crient à l’étouffement et à la cherté de la vie.
Naby Camara