Il est de coutume en Guinée. A chaque saison, son printemps. Alhousseine Makanéra Kakè qui avait porté le président Alpha Condé dans son cœur depuis 2010 a été aussi récompensé par le chef de l’Etat guinéen pour ses discours démagogiques, ni queue, ni tête.
D’abord nommer conseiller politique du Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alhassane Condé, il a été bombardé contre toute attente au prestigieux poste de Ministre de la Communication.
Débarqué il y a un mois lors de la formation du gouvernement du Premier Ministre, Mamady Youla, Alhousseine Makanéra Kakè qui a laissé des casseroles au Ministère de la Communication n’a pas attendu longtemps.
Secret de polichinelle, Makanéra ne mérite pas d’être nommé Ministre de la République.
Non content de n’avoir pas été reconnaissant envers le président Alpha Condé qui est son bienfaiteur, il le poignarde aujourd’hui dans le dos. Et pour démontrer qu’il ne méritait pas ce poste et qu’il est avant tout une petite personne, il s’est aussitôt rapproché du chef de file de l’opposition. Actuellement dans tous les médias, Makanéra vante les mérites de Cellou qui selon lui est le meilleur responsable politique du pays. Un homme de paix, et pititi, patata.
A propos, les observateurs ne sont pas étonnés. Alhousseine Makanéra Kakè était vendeur de pièces détachées dans sa ville natale de Boké.
A Conakry en quête du quotidien, il était démarcheur pour aider les gens à avoir une maison en location dans la zone de Lambandj, Kipé et Contéyah moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Il logeait tout près de l’université Koffi Anan de Guinée.
Aujourd’hui, il a déménagé dans une villa cousue qu’il a bâtie avec l’argent du contribuable guinéen.
Mais puisqu’il faut manger, Alhousseine Makanéra Kakè s’est rapproché de Cellou qui a de l’argent pour ceux qui veulent venir grossir son rang même si le rendement est en deçà des attentes.
Il reste maintenant à savoir combien de personne Alhousseine Makanéra Kakè va apporter à l’UFDG pour le rayonnement du parti.
Mohamed Soumah