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Santé : Comment promouvoir la santé publique et la santé communautaire en Guinée ?

Le thème axé sur « la promotion de la santé et la santé communautaire. » était ce samedi au centre des débats dans l’enceinte de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.

Organisée par l’ONG Sauvons l’Environnement Guinéen (SEG), en partenariat avec l’Association l’Ecole de l’Espoir  (EDE) et la Mairie de Blois (France), la rencontre a mobilisé outre, des professionnels des structures sanitaires, responsables et représentants des ONG ainsi que des étudiants évoluant en médecine.

Dans son exposé liminaire, GILDAS VIEIRA, adjoint au Maire en charge de la vie associative et président de l’Association Ecole d’Espoir (EDE), a émis le souhait de son institution par rapport à la création d’un pôle de compétence en Afrique qui vit d’épidémies. Ce, en fédérant ainsi, l’ensemble des acteurs en promotion de la santé pour dit-il, le développement de la santé publique.

Selon le conférencier qui a estimé que l’Education pour la santé n’est pas péjorative, la promotion de la santé est aussi, un processus qui confère à la population les moyens pour avoir un grand contrôle sur sa propre santé.

Dans le cadre de promouvoir la santé publique, a rappelé le président de l’ONG Savons l’Environnement Guinéen, Mamadi Fatoumata Cissé, ‘’Notre institution a mené des actions telles que : le curage des caniveaux, l’assainissement des plages, bref, la préservation de l’environnement en général.’’

Aujourd’hui, a indiqué M. Cissé, « notre combat, c’est comment réduire la pollution de l’environnement, avec la prolifération des véhicules dépassés dans la capitale ?»

De son côté, la présidente de la Fondation Binta Ann pour les Enfants et les Femmes (FONBALE), a exprimé la volonté de son institution quant à la protection de la santé maternelle et surtout, la poursuite de la lutte contre les mutilations génitales féminines, un phénomène qui, souvent, porte atteinte à l’intégrité morale et physique de la jeune fille, baromètre du foyer conjugal.

Participant au débat, Dr Abdoulaye Kaba, président de l’ONG jeunes médecins et infirmiers de la cardiologie, a mis un accent particulier sur l’établissement d’un équilibre entre les structures sanitaires en vue de réussir la bataille. Tout en privilégiant la formation, la sensibilisation et l’éducation des populations à tous les niveaux.

Les échanges ont également porté sur: la santé et ses représentations, la promotion de la santé, la santé communautaire, la prévention des maladies, les théories  de comportements, l’éducation thérapeutique, la compétence psycho-sociale, l’hygiène de vie et la santé mentale.

A noter que, la rencontre a été marquée par une série de questions-réponses avec la facilitation du conférencier.

Sannou Camara