Après cinq jours de grève générale et illimitée, la capitale guinéenne (Conakry) a repris son mouvement habituel ce lundi 22 février 2016.
A 6heures déjà, fonctionnaires, commerçants, élèves, étudiants et autres travailleurs s’apprêtaient à se rendre aux services. Des véhicules administratifs, personnels et transport en commun se précipitaient de joindre le centre ville (Kaloum) pour certains et d’autres médina et environs.
Pour ce jeune qui a requis l’anonymat, les gens ont perdu une semaine pour rien : « Cette grève déclenchée par les syndicalistes n’a été qu’une perte pour le guinéen. Le point essentiel qui est le prix du carburant n’a connu aucun changement. Le bas peuple n’a rien en bénéficier dans cette grève sauf que des pertes », a-t-il déclaré.
Par contre, cet autre citoyen pense que la grève est un droit constitutionnel qui n’est jamais lié à un résultat comme pensent certains : « je pense que cette grève été un succès pour les syndicats et les travailleurs. Sur les 13 points de revendications, 12 ont eu un résultat satisfaisant. Le point sur le prix du carburant n’a pas été satisfaisant, mais les syndicats ont renoncé pour l’intérêt supérieur de la Guinée et des Guinéens. Apres le passage de la Guinée devant les institutions financières cela sera revu »
Daouda Yansané
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