Après avoir reçu en début de semaine des investisseurs chinois pour la construction de 25 000 logements sociaux dans la commune de Ratoma, le président Alpha Condé a reçu vendredi de nouveaux investisseurs chinois. Cette société est prête à construire 20 000 logements sociaux dans la localité de Kasogna, préfecture de Coyah.
Au début, ça sera pour 5 000 logements sociaux et progressivement, le projet sera à 20 000 logements puis passera à 25 000 logements sociaux.
Selon le Ministre de la Ville et de l’aménagement du Territoire, Lounceny Camara, la société va financer 85 pour cent du projet et cinq banques primaires du pays se sont engagées à financer 15 pour cent du projet à hauteur de trente millions de dollars.
Aux dernières nouvelles, cette société Chinoise reviendra à Conakry dans quatre mois pour signer l’accord avec le gouvernement guinéen.
La construction de ces logements sociaux à Conakry sera un ouf de soulagement pour les guinéens surtout de Conakry et environs et pour cause. Dans la capitale guinéenne, les logements décents sont rares pour ne pas dire inexistants.
Pour avoir un logement, il faut aussi avoir plusieurs millions de GNF. Les concessionnaires et autres démarcheurs qui servent d’intermédiaire entre les propriétaires de maison et locataires réclament entre deux à trois ans d’avance. Le plus souvent, c’est le plus offrant qui gagne.
A tire d’exemple, pour avoir une chambre maintenant à Conakry, il faut débourser 100.000 GNF par mois. A vos calculettes si le patron de la maison vous réclame deux ans d’avance. Ce n’est pas tout car le prix grimpe au fil des mois.
Un autre problème et non des moindres, c’est l’attitude des propriétaires de maisons qui se livrent à un jeu favori qui consiste à dire et de faire tout ce qu’ils veulent aux locataires qui s’acquittent pourtant des frais de location régulièrement et sans retard.
Des embêtements sont aussi le lot quotidien des citoyens.
Almamy Kalla CONTE
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