Le moins que l’on puisse dire, l’appel de l’opposition à des journées ville morte les 30 et 31 mars a été complètement ignoré par les citoyens de la capitale. Pour ce qui est du pays profond, n’en parlons même pas, les citoyens ne savent même pas ce que sait.
A Conakry, même l’axe hamdallaye-Bambeto-Cosa ne semble pas avoir une idée sur cette journée puisque de nombreux commerces ont ouvert. Pour ce qui est de l’administration et le commerce, ils ont fonctionné normalement. Pour le dire en un mot comme en mille, la ville de Conakry était bien vivante. N’en déplaise à l’opposition.
En quelque sorte, des journées villes mortes sont devenues une vieille recette en Guinée.
Il est donc temps et grand temps pour que l’opposition réfléchisse à une nouvelle formule pour ne pas se faire ridiculisé aux yeux des citoyens.
Mohamed Soumah