Dans la soirée du mardi dernier une forte pluie s’est abattue sur Conakry laissant derrière elle des conséquences néfastes sur la vie des citoyens de certains quartiers de la périphérie. De Matoto marché à Gbessia en passant par Yimbayah, le constant est très amer. Les caniveaux bouchés. Les abords des routes sont jonchés d’ordures déversées par des eaux de ruissellement.
Des routes présentent un visage très déshonorant pour les habitants de ces localités mais aussi pour les autorités quant on sait que ces ordures sont déversées généralement sur l’autoroute Fidel Castro.
A certains endroits, le passage des véhicules ou des piétons est inondé entrainant ainsi le rétrécissement des voies provoquant des embouteillages monstres.
Les usagés des différentes routes de ces localités se plaignent et demandent aux autorités en charge de la propriété de la ville de Conakry de leur venir en aide pour faciliter la circulation.
A Yimbayah par exemple, certaines familles ont presque passé la nuit à vider l’eau de leurs habitations.
Les marchés sont transformés en véritable bourbiers, les moustiques, les cafards et autres insectes nuisibles y se sont donné rendez-vous.
C’est dans cette insalubrité inédite que les femmes vaguent à leur commerce, chose qui pourrait affecter dangereusement la santé publique quant on sait que les maladies hydriques sont très fréquentes en saison hivernale en Guinée avec l’insalubrité galopante.
En ce début de la saison pluvieuse, la propriété de la ville devrait être de mise afin d’éviter des maladies comme le cholera ou autres maladies diarrhéiques.
En tout état de cause, le nouveau gouverneur de la ville de Conakry, général Mathurin Bangoura a du pain sur la planche puisque selon des spécialistes, la forte chaleur et le soleil ardent qui se dégage ces derniers mois à Conakry sont annonciateurs de grandes pluies.
Facinet Camara
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