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Enseignement Supérieur : vers la consolidation des acquis et la mise en œuvre de réformes ambitieuses

L’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur en Guinée fait l’objet d’un intérêt croissant de la part du Gouvernement. C’est pourquoi, la consolidation des réformes engagées au sein du ministère en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour doter les jeunes guinéens de formations qui sont en adéquation avec les réalités du marché de l’emploi, est au centre des priorités du Ministre Abdoulaye Yéro Baldé.

Dix mois après sa prise de fonction à la tête de ce département, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, appuyé par son cabinet, a mis en œuvre de nouvelles réformes pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur; un concept multidimensionnel qui tient compte entre autres de la qualité des programmes, du personnel, des étudiants, des équipements et des matériels d’enseignement et d’apprentissage.  

 Pour le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, les raisons de la mise en œuvre de ces différentes réformes s’expliquent par un constat inquiétant après des échanges avec les acteurs impliqués dans l’enseignement supérieur mais également d’un passage dans plusieurs institutions publiques du pays. Selon le ministre, ce passage lui a permis de se rendre compte que notre enseignement a des problèmes » et que la qualité de l’enseignement n’est pas acceptable, d’où les nouvelles mesures qui entrent en vigueur progressivement ».

 A l’ère de la mondialisation et des avancées technologiques, il est impératif que la Guinée se mette au diapason du monde moderne dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Pour être présent à ce rendez-vous majeur dans les prochaines années, le Ministre Abdoulaye Yéro Baldé a déjà procédé à la mise en oeuvre de la biométrie qui selon lui, consiste à mieux maitriser l’effectif réel d’étudiants à former. Plus loin, le Ministre dira que son département travaille actuellement sur un programme  »1.000 PHD et 5000 masters » pour faire face au manque d’enseignants de haute qualification, puisque la plupart du corps enseignant de rang magistral -qui ne représentent que 10 % des effectifs- sont très vieux; et, seulement moins de 20% des enseignants guinéens ont le PHD d’où l’importance de ce programme.

Parlant toujours de ces nouvelles réformes, le Ministre est largement revenu sur la construction et la rénovation à venir de quatre (4) universités à Sonfonia, Labé, Kankan et N’Zérékoré conformément à l’axe stratégique 2 de son département qui permettra de fournir un accès à un enseignement de qualité dans les différentes institutions d’enseignement publiques. L’une des réformes majeures du département est tournée vers les programmes pour les étudiants, dont le but est de créer une adéquation entre formation et emploi, d’où l’invite faite aux universités privées pour participer à la formulation de certains programmes. Poursuivant Abdoulaye Yéro Baldé dira qu’en matière de gouvernance, son département travaille sur le changement des textes pour la création de directions générales, la création de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité pour définir toutes les normes et mieux assurer le contrôle sur ce qui ce fait dans nos universités mais aussi mieux contrôler l’ouverture d’universités en Guinée .

 Abordant la situation du processus d’inscription et d’orientation des admis au baccalauréat sur la plateforme gupol.gov.gn, le Ministre dira que des conseillers sont présents pour répondre en direct par mail, chat et téléphone, et d’une manière personnalisée aux questions des usagers dans une perspective d’information tout au long du processus. Une semaine après le lancement de la procédure, 36 000 candidats sur les 36781 se sont déjà inscrits et orientés dans les différentes institutions du pays a rassuré le Ministre Abdoulaye Yéro Baldé.

Plus loin, le ministre a martelé que sans  »une éducation de qualité il n’y a pas de développement ». C’est pourquoi il souhaite que toutes les universités privées comprennent que les réformes que l’Etat mènent ne sont pas dirigées contre elles, mais plutôt qu’elles sont faites pour le bien de notre jeunesse. Sur la grève illégale annoncée des universités privées, le Ministre se montrera ferme et déterminé: « Elles ont une obligation de service public. L’Etat paie. Nous avons un contrat et chacun doit respecter ce contrat ».

 Sur les rumeurs autour de la fermeture de la filière franco-arabe, le ministre a tenu à clairement affirmer  »qu’il n’a jamais été question de fermer le département de langue arabe à l’université et il n’en sera pas question ». C’est juste pour des raisons pédagogiques selon le ministre que l’Etat a décidé de ne pas orienter cette année les boursiers de l’Etat en langue Arabe. Cela pour procéder à une restructuration et permettre aux étudiants d’avoir une formation de qualité dans cette langue. En attendant, les admis en franco-arabe peuvent s’inscrire dans toutes les autres filières en lien avec leur profil bac. Déjà, une solution est en phase d’être trouvé avec le Secrétariat Général aux Affaires Religieuses et la ligue Islamique sur la base de certaines dispositions dont ces derniers auront la responsabilité.

 Sur le sujet de la non orientation des étudiants à la faculté de médecine, pharmacie ou en odontologie cette année, le Ministre est catégorique. Selon lui, l’Etat ne peut pas continuer à envoyer des étudiants dans ces filières sans qu’il n’y est des équipements adéquats en place pouvant leur permettre de bénéficier d’une très bonne formation pratique et il est de notre devoir de s’assurer que nous donnons une formation de qualité dans cette filière. Nous n’allons pas orienter les étudiants uniquement pour faire plaisir à des gens. Plus loin, le ministre dira que son département travaille sur la mobilisation de ressources pour équiper l’école de médecine en laboratoire.

 Pour finir le Ministre Abdoulaye Yéro Baldé a clairement affirmé que dans la réforme prévue par son département, la faculté de médecine, odontostomatologie-pharmacie sera transformée en Ecole des Sciences Médicales pour prendre en compte l’ensemble des besoins du secteur et former plus tard des infirmiers d’Etat dans cette filière.

Source: Cellule de Communication du Gouvernement