Se déplacer dans la capitale guinéenne est un véritable parcours de combattant. Et pour ne rien arranger, les guinéens depuis la semaine dernière se battent aussi pour espérer avoir quelque litre d’essences. Les stations d’essence sont à sec. Le trafic aidant, il faut débourser jusqu’à 25.000 GNF pour arracher un litre dans certaines localités du pays.
Pour le moment, pas d’explication officielle autour de cette autre crise. A défaut de la communication officielle, les commentaires vont bon train.
En tout cas, les partenaires Mauritaniens du président Alpha Condé qui ont le monopole sur le secteur pétrolier ne disent rien. Le gouvernement aussi est muet comme une carpe.
Toutefois, dans un pays normal, le gouvernement devrait communiquer sur le sujet pour éclairer la lanterne des citoyens. Mais puisque le président Alpha Condé lui-même affirme qu’il a hérité d’un pays et non d’un Etat, le débat peut être clos.
Naby Camara