Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef de l’Etat guinéen n’a pas failli à sa tradition. Pour parler de ce qu’il a appelé « mauvaise foi » des leaders syndicaux, Alpha Condé a sur les antennes de RFI peint tout en noir tout en rejetant la faute de l’instabilité du pays sur les centrales syndicales.
Alpha Condé affirme avoir été dans des sous-préfectures où on lui dit qu’il n y a pas d’enseignants et il y a même des endroits où les populations sont obligés de cotiser pour trouver un maitre. » En 2013, j’ai décidé que tous les contractuels intègrent la fonction publique puisqu’on n’a pas d’enseignants, c’est ce qui a été fait. Ensuite lorsqu’on a négocié de passer à la grille salariale. On a conclu avec les syndicats que cela ne doit pas augmenter les salaires même de cinq francs ».
A ce niveau, Alpha Condé accuse les syndicalistes d’être de mauvaise foi, en ne respectant pas les clauses du contrat et surtout à ne pas fléchir les positions en exigeant l’augmentation des salaires alors que le pays va mal, du moins économiquement, pas diplomatiquement.
Plus loin, Alpha Condé est revenu sur ses prouesses diplomatiques » Si aujourd’hui je suis le président de l’Union Africaine, ce n’est pas mon mérite c’est le rôle que la Guinée a joué, non seulement en 1958 mais l’apport que la Guinée a apporté dans les luttes de libération en Afrique et dans le panafricanisme ». Soit.
Décidément avec l’élection du président Alpha Condé à la tête de l’union africaine, les guinéens devront boucher leurs oreilles, sinon, ils n’entendront rien d’autre que ça. Peut être parce que il est le seul guinéen a être élu à ce poste.
Mohamed Soumah