La cour suprême de la république de Guinée s’est prononcée ce lundi 27 mars 2017, sur l’affaire des condamnés de l’attaque du domicile du président Alpha Condé le 19 juillet 2011.  Après avoir étudié la décision d’assise, la cour suprême a infirmé (cassé) la décision condamnant  Fatou Badiar à 15 ans de réclusion criminelle et Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB) à perpétuité.

Présent à cette rencontre ; l’avocat des condamnés, Me Salifou Beavogui a dit ses sentiments. « Je remercie au fond de mon cœur  la cours suprême qui a pu prendre ses responsabilités en prenant le courage de constater que dans cette affaire la cour d’assise de Conakry a condamné des innocents  cour d’assise de Conakry a rendu un mauvais verdict. La cour d’assisse de Conakry sans distinction a rendu service pas au droit, mais a des considérations autres que le droit ».

Avant de dire : « depuis 2013, nous avons saisie la cour suprême après examen minutieux par ses hauts magistrats du pays et bien l’arrêt de la cour d’assisse de Conakry rendu en 2012 vient d’être cassé et annulé comme s’il n’avait jamais existé ».

Avec une grande joie, l’avocat a dit : « Le procès sera repris devant le tribunal de première instance Dixinn(Conakry2) territorialement comptent en raison de la nouvelle organisation judiciaire. Désormais, les crimes relèvent des tribunaux de première instance. Donc, ma joie est grande le droit a été dit.

Pour conclure ses propos, il a dit : « Lorsque je venais dans cette salle d’audience ce 27 mars 2017, j’avais la peur au vendre par ce que c’était l’ultime espoir pour la défense. Aujourd’hui  avec la cassation de l’arrêt et bien je suis en mesure de vous dire que mes clients ont été a 50% ou à 70% innocenté par ce que si les faits étaient établis constant cela va sans dire que l’arrêt de la cour d’assise aurait été valide par le rejet du pourvoi. Je suis très content par ce que force est resté a la loi et au droit.

Le dossier sera transféré devant le tribunal de Conakry2 et immédiatement nous entrerons en contact avec certaines juridictions pour la suite de la procédure. Nous ne solliciterons pas autre chose pour le moment si ce n’est pas la remise en liberté de nos clients qui sont fatigués et malade en prison. Ils ont mis assez de temps en prison et n’iront nulle part. Nous voulons qu’ils soient a notre disposition et que nous continuons le procès »

Daouda Yansané

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