Comme la présidente de la haute autorité de la communication, le Directeur national du patrimoine Bâti public, Mohamed Lamine Yayo est aussi visé d’une citation directe à comparaître devant le tribunal de première instance de Kaloum, le mercredi 31 mai prochain. Il est poursuivi par le nommé Nahali RACHED.

Selon ce document dont nous disposons copie, c’est Monsieur Aboubacar au secrétariat du patrimoine bâti qui a reçu copie et s’abstient de viser l’originale de l’avis à comparaître et se trouver présent, à l’audience correctionnelle du mercredi 31 mai 2017 à 9h 00 du matin et jours suivants, s’il y a lieu, par devant le tribunal de première Instance de Kaloum, siégeant et statuant dans la salle ordinaire des audiences au palais de justice de ladite ville.

A en croire ce document, faute par lui de comparaitre au lieu, heure et jour que dessus, il sera rendu contre lui, un jugement correctionnel réputé contradictoire sur la base des éléments fournis par mon requérant. « Monsieur Nahali Rached est bénéficiaire auprès du patrimoine Bâti public  d’un bail à usage commercial d’une durée de 30 ans (allant du 30 juillet 2008 au 30 juillet 2038), et portant sur des magasins situés dans la zone industrielle de Matam dans la commune du même nom.

Ce bail a été signé 9 ans avant que Monsieur Mohamed Yayo n’arrive à la tête du patrimoine bâti public. L’exécutions de ce bail  s’est normalement poursuivi jusqu’en 2016 ;

« Contre toute attente, pour des raisons jusque là inconnues, mais qui frisent la corruption, du trafic d’influence, de discrimination et de l’abus d’autorités, Monsieur Mohamed Lamine Yayo, prétendant agir en qualité du Directeur du Patrimoine Bâti, a unilatéralement et clandestinement fabriqué un nouvel bail en faveur de Monsieur Ibrahima Ali Soumah, domicilié au quartier Hermakono, commune de Matam, Conakry, et portant sur l’immeuble déjà occupé sous bail par Monsieur Nahalui RACHED »,explique ce document.

De sources sûres, le nommé  Ibrahima Ali SOUMAH  serait le protégé d’un haut commis de l’Etat, dont l’identité sera révélée le moment venu ;

Cette superposition de contrats est à la base d’une féroce bataille entre Monsieur Nahali RaCHED , l’occupant légal  de l’immeuble susvisé, et Monsieur Ibrahima Ali SOUMAH, le protégé du haut placé.

De sorte que le nouveau bail a été établi par Mohamed Lamine Yayo en faveur de Monsieur Ibrahima Ali SOUMAH sur la base de discrimination, au motif que Monsieur Nahali RACHED n’est pas guinéen.

Ce qui n’est autre qu’une discrimination fondée  sur l’origine du plaignant. Cette discrimination est une infraction à la loi pénale guinéen »

Daouda Yansané

664 44 23 43