Comme annoncé, le premier ministre  guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana a présenté la politique générale de son gouvernement ce lundi 27 juin 2018 devant les députes à l’hémicycle du palais du peuple.

Au cœur de cette politique, le patron du gouvernement à mis un accent particulier sur entre autres la lutte contre la corruption, la malversation financière, l’insécurité, la défense de la liberté de la presse, l’éducation et la reforme de la justice.

Devant des députés et les invités,  a dit que le gouvernement dont il a la charge de diriger luttera sans merci contre la corruption. « La lutte contre la corruption le fond monétaire international estime à un nouveau global  deux cent milliards de dollars, la  perte des recettes fiscales par les pays en développement en raison des comportements débilement fiscal pratiqué par les grandes multinationales.

Pour l’organisation    de coopération de développement économique, les pertes des pays en voie développement du fait d’évasion fiscale sont trois fois plus élevé que leurs recettes ressources d’aides au développement.

Le gouvernement veillera à ce que l’imposition des grandes sociétés  internationales qui opèrent en Guinée dépend d’avantage de la réalité  de leurs activités économiques  en Guinée et non des montages artificiels ayant pour objet d’aggraver la situation de nos comptes publics ».

Et d’ajouter : « nous prêteront une attention particulière aux PME indispensables à la vitalité du tissu économique et à l’emploi. Un cadre structuré sera déployé pour réduire la taille encore grande du secteur  informel. Le secteur privé est un allié incontournable dans la mise en œuvre de la politique économique. Son développement est la condition sine-quanome de la réussite de l’action gouvernementale. Absolument tout sera mis en œuvre pour continuer à faciliter les conditions dans lesquelles nos operateurs économiques exercent leur activité. Tout l’appui leur sera donné pour les accompagner ».

D’après lui, la récente mission du fond monétaire en Guinée a montré les faillent problèmes de notre dispositif  depuis la phase des finances publiques. « Les départements économiques et du budget feront dans les prochaines semaines des propositions pour d’avantage  sécuriser les recettes pour moderniser les circuits de paiement et pour exercer un suivi plus adapté au relation entre le trésor public et la banque centrale. Aussi, les départements ministériels concernés prêteront une attention plus  adaptée au pilotage de la dépense budgétaire à travers une rationalisation de l’action des nombreuses régies financières de manière plus générales et au suivi des évaluations financières et à l’évaluation des efforts consentis par l’Etat ».  

Avant de terminer, il a dit : « La politique fiscale ainsi exposée à une finalité claire. Les retombées financières des mesures à mettre en place sont de nature à permettre un financement du développement du secteur agricole et l’amplification des politiques d’inclusions économiques et sociales. Il me faut insister sur l’importance du  secteur minier qui sera l’autre  versant de notre action volontariste pour dégager des mânes financières ».

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