Née dans le souci d’harmoniser  le droit des Affaire en Afrique, l’OHADA  sous l’appui  de  l’organisation internationale de la Francophone organise ce mercredi 11 juillet 2018, un atelier sous le thème : « le droit OHADA, solution du recouvrement efficace des créances ».

L’ouverture de cet atelier a réuni dans un réceptif hôtelier de Conakry, les représentants de l’OIF, OHADA et membres du gouvernement guinéen.

Selon Pierre Lamah, président de la commission OHADA Guinée, la tenue de cette rencontre de trois jours permettra de débattre la problématique des recouvrements d’un pays. « c’est pourquoi, la commission nationale OHADA a cru invité à ces journées de formations et d’échanges tous les acteurs intervenant dans le cadre du recouvrement des créances et des voies d’exécutions forcées dans le but de tenter de juguler les difficultés d’interprétations et d’applications de certaines dispositions du droit communautaire et de faciliter ainsi le traitement diligent des contentieux relatif à cette matière »,a-t-il précisé.

D’après lui, cette activité s’inscrit dans la logique de sensibilisation, de vulgarisation, d’aide à la formation et au suivi de l’application du droit OHADA dévolu à la commission nationale OHADA.

En sa qualité de président d’honneur de la cérémonie d’ouverture, le ministre de la justice, garde des sceaux, Me Cheick Sako a exprimé sa joie par rapport a la tenue de cet atelier. « Quand on ne voit pas l’OHADA, c’est l’OHADA qui vient à vous. Notre pays était beaucoup en retard, mais on a rattrapé ce retard  dans le concert des nations. Concernant cette problématique de l’OHADA en termes de contentieux.  Pour le recouvrement  des créances, c’est tout un programme beaucoup de contentieux en Guinée qui s’immisce devant la cour commune d’arbitrage d’Abidjan. Il est donc important que les acteurs judiciaires et la société économique guinéenne puissent  maitriser  pour faire valoir leurs défenses et leurs  intérêts. Non seulement auprès des juridictions nationales mais surtout devant la juridiction supranationale qui est la cour commune de justice  et d’arbitrage d’Abidjan. Recouvrement des créances est très important aussi en matière d’investissement dans notre pays.  La problématique de ce droit c’est aussi d’apporté des solutions a ce type de contentieux ».

Il faut  noter que cette formation regroupe des magistrats, les greffiers, avocats, notaires, les banquiers, enseignants chercheurs, les fonctionnaires de l’agence judiciaire de l’Etat et conseillers juridiques des sociétés commerciales.

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