Le chef de l’Etat guinéen n’a jamais failli à la tradition de quitter son pays en proie à des crises profondes pour l’étranger. Pendant que le pays est paralysé par des grèves à répétition et des journées ville morte, le chef de l’Etat guinéen est rentré au pays à la pointe des pieds en provenance de la Turquie où il avait pris part à l’investiture du président Erdogan. Mais pas pour longtemps car Alpha Condé s’est se nouveau envolé le week-end pour les Etats-Unis, un ciel plus clément, loin du regard des guinéens, qui apparemment ne lui porte plus dans leur cœur à cause de la gestion chaotique du pays. Officiellement, il prendra part au Forum pour le développement durable des Nations-Unies.
Justement en parlant de cette crise, il faut dire que la crise perdure. Syndicat et gouvernement se sont enfermés dans un dialogue de sourds.
Avant toute négociation, le syndicat exige la baisse du prix des produits pétroliers à 8.000 GNF comme par le passé.
Le gouvernement du Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana considère cette injonction comme un affront, pour ne pas dire une faiblesse de la part de l’Etat qui aura plié aux exigences des syndicats.
En attendant que les deux parties ne finissent de se bouffer le nez pour le plus grand malheur des guinéens, Alpha Condé pourra observer tout ça, très loin des mauvais œil des guinéens.
Le chef de l’Etat guinéen va continuer à fuir ses responsabilités au pays mais pour combien de temps encore ? That is the question.
Mohamed Soumah