Le moins que l’on puisse dire, c’est que la médiation engagée par le médiateur de la République et ancien Premier Ministre, Mohamed Saïd Fofana aura accouché d’une souris. Pour le dire en un mot comme en mille, les lignes ne bougent pas.
Le gouvernement reste sur la défensive, le prix des produits pétroliers ne baissera pas, ça sera à 10.000 GNF avant toute négociation.
Le syndicat et forces sociales au contraire mise sur 8.000 GNF, prix initial avant toute négociation.
Les négociations du vendredi 20 juillet n’ont presque rien donné. Amadou Diallo, le secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs de Guinée a le même refrain : « Nous allons rendre compte à la base pour que les discussions se poursuivent à partir du lundi ». Comme pour dire que la grève se poursuivra lundi. Mais pour combien de temps encore avec un pays qui ne travaille pas et au bord du gouffre financier.
Aux dernières nouvelles, les forces sociales n’entendent pas se plier aux injonctions du gouverneur de la ville de Conakry. Elles entendent poursuivre aussi des manifestations à travers la capitale pour faire entendre raison au gouvernement sur le prix du carburant.
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Naby Camara