A tort ou à raison, le premier régime guinéen dirigé par Ahmed Sékou Touré a sacrifié plusieurs guinéens dans les lieux de détention à travers le pays. Selon les écrits de certains chercheurs et historien sur le pays, plus de 50 milles guinéens ont perdu leurs âmes à travers la prison, des pendaisons publiques et autres moyens utilisés par le régime de Sékou Touré.

Le reporter de votre quotidien en ligne (guineelive.com) a fait un tour à Kindiady au pied du mont Kakoulima dans la préfecture de Dubréka. Dans cet endroit envahi par des maisons d’habitations, nous avions découvert des endroits qui servaient de prison, de torture et d’exécution des personnes arrêtées par le régime d’alors.

L’un des responsables du secteur de Maboyah qui a requis l’anonymat nous a expliqué le rôle d’un bâtiment appelé Polygone construit sous forme d’immeuble comme vous le constater sur la photo, des prisons souterraines et un puits en carre qui servait de tombeau  des prisonniers ou traitres selon les dignitaires du régime.

Selon ce responsable, ce bâtiment appelé polygone servait nom seulement de lieu de fusillade et de pendaison, mais aussi de garde pour les agents chargés de sécuriser les lieux.

« Comme vous le constater, ce bâtiment jouait deux rôles. C’est ici qu’on pendait ou fusillait les gens. Toute la garde du lieu était aussi assurée a partir d’ici. Les agents montaient en haut de ce bâtiment pour surveiller toute cette localité », rassure notre source.

De l’autre coté, ajoute notre source, il y a une prison souterraine. « Il y a un escalier et c’est à travers là-bas on fait descendre les prisonniers. Certains trouvent la mort dans cet endroit avant d’être exécuté.  On faisait venir des gens ici pour les faire souffrir en attendant la mort ».

A votre gauche, il y a un puits carré et fait en béton uniquement construit pour jeter le corps des personnes pendues, fusillées ou décédées dans cette prison souterraine.

D’après ce dernier, toutes les conditions étaient créées pour faire souffrir l’être humain jusqu’à sa mort.

 

Daouda Yansané pour guinéelive