Invité au lancement de l’Union de la presse Agricole de Guinée, le vendredi 26 octobre 2018, le Président Directeur Général (PDG) de l’entreprise EKAP Guinée SARL, Ousmane Kaba, a fait une intervention sur les potentialités agricoles de la Guinée.
Devant des hommes de medias et d’autres invités de circonstance, il a d’abord parlé de sa vocation pour le développement de l’agriculture en Guinée. « Ma vocation est comment développé l’agriculture en Guinée à travers mon entreprise EKAP Guinée SARL. Amener les gens à s’intéresser à ce secteur. Parce que je suis avec le monde rural. J’opte pour l’amélioration des conditions de vie des paysans ».
Aujourd’hui, a-t-il ajouté, la Guinée n’a plus de mains d’œuvre à cause de l’exode rural massif. Les jeunes bras valide ont déserté les villages pour aller dans les grandes villes du pays, et d’autres à l’extérieur du pays. Les vieilles personnes restantes dans les villages ne peuvent plus pratiquer l’agriculture, puisqu’elles sont en avance d’âge, elles n’ont plus de force.
A en croire Monsieur Kaba, c’est ce qui lui a poussé vers la mécanisation de l’agriculture. « C’est pourquoi je me suis intéressé à faire la mécanisation de l’agriculture et à aider les paysans, en améliorant leur capacité de production, à travers l’assistance technique, la distribution des intrants agricoles et la location des tracteurs à un prix abordable qui peuvent faire cinq à dix hectares par jour. La mécanisation de l’agriculture est un moyen qui permet aux gens de s’intéresser à la terre pour bien vivre et éviter l’immigration clandestine ».
Parlant des efforts consentis par le régime condé, il a dit : « On ne peut pas ressentir l’action que mène le président Alpha Condé dans l’agriculture, quant on est à Conakry. Je sais qu’il y a eu beaucoup d’amélioration pour une meilleure condition de vie des populations de la Guinée surtout celle des paysans. Par exemple, les engrais qui coûtent de 270.000fg à 300.000fg, l’Etat achète et revend ces engrais aux paysans jusqu’à dans leurs champs à 135.000fg. L’Etat a également mis les tracteurs, les moissonneuses batteuses à la disposition des paysans. C’est une grande satisfaction. Partout dans le monde, pour que l’agriculture prospère, il faut mettre en place une banque agricole. C’est pourquoi je demande aux décideurs du pays de créer une banque agricole, pour accompagner les jeunes dans l’exécution de leurs projets dans le domaine de l’agriculture. Ça sera la meilleure des choses. Car, l’Etat ne peut pas tout faire ».
Daouda Yansané
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