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Musique : le rappeur MHD mis en examen et placé en détention !

MHD avait été déféré au tribunal ce jeudi avec trois autres présumés complices d’un homicide perpétré en juillet dans le Xe arrondissement de Paris.
Le rappeur parisien MHD a été mis en examen ce vendredi soir pour « homicide volontaire » et placé en détention provisoire. L’artiste est impliqué dans l’enquête sur un meurtre commis l’été dernier dans la capitale. Les trois autres hommes qui avaient été interpellés en même temps que lui ont également été mis en examen pour les mêmes faits. Deux d’entre eux ont été incarcérés et le troisième placé sous contrôle judiciaire. Le rappeur nie catégoriquement les charges qui pèsent contre lui.
Lundi, l’auteur de la série de morceaux Afro Trap, de son vrai nom Mohamed Sylla, un « gosse du XIXe arrondissement » aujourd’hui âgé de 24 ans, avait été interpellé par les hommes du 2e DPJ (District de police judiciaire) pour une affaire qui remonte à la nuit du 5 au 6 juillet. Les faits se sont déroulés en plein cœur du Xe arrondissement, non loin de l’hôpital Saint-Louis. Cette nuit-là, Loïc, un jeune Parisien de 23 ans inconnu des services de police, est sauvagement agressé. Roué de coups et poignardé. La victime succombera à ses blessures en dépit du massage cardiaque pratiqué par les pompiers. Victime selon les premières hypothèses d’une guerre entre cités rivales des Xe et XIXe arrondissements.
Les jeunes s’acharnent sur un homme à terre
Sur une vidéo que nous avons pu visionner, on voit la rue Saint-Maur plongée dans l’obscurité. Une dizaine de jeunes, tous habillés de noir, la tête couverte d’une capuche, sont regroupés autour d’une voiture arrêtée au milieu de la rue. Ils s’acharnent sur un homme à terre. La victime ne bouge plus. Avant que la bande ne disparaisse, l’un des jeunes tire le mourant sous une autre voiture afin d’avoir plus de place pouvoir repartir, non sans lui donner un dernier coup de pied dans la tête.
Après investigations, les témoignages recueillis et l’exploitation des vidéos de la scène de crime permettent (…).

Source : LeParisien.fr