Le ministre des Travaux Publics a présidé ce vendredi, la cérémonie de remise officielle de cinq (05) ponts secours offerts par le gouvernement français à la République de Guinée.
Cette cérémonie a connu la présence du ministre en charge des Investissements et du Partenariat Publics Privés, de la ministre Directrice de Cabinet de la Primature, de l’Ambassadeur de France en Guinée, de la Directrice adjointe de l’Agence française de développement et du Directeur du Centre National des Ponts Secours. La mise à la disposition du gouvernement guinéen à travers le ministère des Travaux Publics de ces ouvrages permettra de redonner un nouvel élan aux capacités opérationnelles des services dudit département sur le réseau routier.
En plus de ces ponts secours une mission d’étude de faisabilité technique et économiques des ponts à remplacer sur le réseau routier national avec un financement de l’Agence Française de développement se rendra dans les jours à venir dans les quatre régions naturelles du pays pour voir tous les ouvrages de franchissement y compris les ponts secours déjà montés notamment celui de la préfecture de Kérouané. Cette mission procédera au diagnostic des ponts qui nécessiteraient un entretien ou un renouvellement pour faciliter les études de faisabilité pour contribuer à l’amélioration du réseau routier guinéen.
La longueur des ponts secours varient entre 15 à 30 ml et leur capacité de portance est environ 45 T, extensible en fonction de la fortification des contreventements. La mise en place des ponts de secours permet de réduire les temps d’arrêt de l’activité économique et d’échange entre les hommes. En Guinée, l’utilisation des ponts secourtremonté à 2012, en 2012, suite à l’effondrement des ponts de Gbainawéta, de Sanfina et de Kodjaran que le ministère des Travaux Publics a sollicité l’assistance de la coopération Française à travers sa représentation diplomatique dans le pays.
Pour l’Ambassadeur de France en Guinée, son gouvernement a souhaité offrir ces ponts à la République de Guinée à travers le Centre National des Ponts Secours parce que c’est une priorité pour les autorités guinéennes. Il n’y a pas de développement sans routes et sans ponts, car les infrastructures de franchissements sont très importantes pour permettre le désenclavement des régions et permettre aux paysans, aux agriculteurs d’aller ventre leurs produits explique Jean-Marc Grogurin.
Pour sa part, le ministre des Travaux Publics a clairement précisé que les ponts secours seront installés en attendant de trouver une solution définitive aux différentes situations qui se posent. Selon, Moustapha Naïté les ponts secours peuvent être montés en deux semaines pour pallier aux urgences qui interviennent sur le réseau routier guinéen, car, les ouvrages de franchissement datent de la période coloniale et de la Première République.
Poursuivant, le ministre Moustapha Naïté dira que la stratégie du ministère des Travaux Publics aujourd’hui est d’aller installer ces ponts à Mamou qui est un carrefour stratégique permettant de faire le dispatching au niveau du réseau national, pour faire face aux urgences les plus immédiates quand un pont s’effondre car l’acheminement ne prendrait qu’une seule journée.
Source : Cellule de Communication du Gouvernement.