Pour la mise en place d’une commission afin d’assainir le fichier du département en charge de l’éducation nationale, il faut encore s’armer de patience et pour cause. C’est une affaire de gros sous. La rencontre prévue mardi entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) et l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée a été reportée.
Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG explique cette situation par l’absence d’un des ministres signataires qui était absent du pays.
A propos justement du fichier de la fonction publique, il faut dire qu’à la prise de fonction du président Alpha Condé le 21 décembre 2010, la fonction publique guinéenne comptait plus de 90.000 fonctionnaires.
Alpha Condé avait alors trouvé ce nombre gonflé et engager du cout l’opération d’assainissement de la fonction publique. Mais force est de constater que cinq ans après le lancement de cette opération, des problèmes demeurent toujours. Cinq ans après, le président Alpha Condé ne connait toujours pas le nombre réel de fonctionnaire que compte son administration et pour cause. Chaque mois, il y a des encagements sur titre venant de la présidence de la République pour le Ministère de la Fonction publique. Conséquence, personne ne dira aujourd’hui combien sont-ils les fonctionnaires guinéens.
Rien que dans le système éducatif, Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG soutien mordicus qu’après l’assainissement du fichier des enseignants, l’Etat pourra engrangé quelque 30 milliards GNF d’économie sur les fictifs. D’où son acharnement pour épurer ce fichier afin que les 30 milliards qui seront gagnés soient reversé sur le salaire des fonctionnaires.
Mais des intérêts sont en jeu. Ce, aussi bien au Ministère de la Fonction Publique, celui de l’Economie et des Finances et au Budget.
A quand donc la mise sur pied de cette commission présidée par le Professeur Sociologue Alpha Amadou Bano Barry ? That is the question.
Ousmane Cissé