Après plus d’une année  passée devant les barreaux, Colonel Amadou Bangoura, actuel Commissaire urbain au Rond point de Kagbèlen a été acquitté ou blanchit ce lundi 04 Février 2019 par le Tribunal de Première Instance de Dixinn (Conakry2), dans une affaire où, il était accusé par celui qu’il avait à maintes fois interpelé pour des faits de vol à mains armées.

Ibrahima Sory Conté, alias Souka, puisqu’il s’agit de lui a consciemment et gratuitement accusé l’Officier de police (Colonel Amadou Bangoura) d’être en connivence avec lui dans ses opérations. Une façon de nuire à la réputation de cet Officier et espérant que la justice guinéenne allait lui suivre dans son entreprise malsain. Ce délinquant reconnu par des services en charge de lutter contre la criminalité en Guinée a accusé  ce dernier d’être celui qui le fourni des armes et minutions et qu’ils partagent ensemble les fruits de son travail. Ridicule (…).

Les tribunaux guinéens qui ont suivi et jugé cette affaire ont par fini dit le droit et le colonel Amadou Bangoura a été acquitté le lundi 04 février 2019. « Statuant publique et contradictoire en matière pénale, le tribunal de première instance de Dixinn a renvoyé Colonel Amadou Bangoura des fins de la poursuite pour délit non constitué », telle est la décision rendue par le tribunal de première instance de Dixinn.

Satisfait de la décision du tribunal, le gouvernement guinéen à travers le ministre de la communication, Amara Somparé dans une déclaration, a félicité la justice guinéenne pour avoir dit le droit dans cette affaire.

Rencontré à son lieu de service par le Reporter de votre quotidien en ligne, le Colonel Amadou Bangoura, commissaire urbain du rond-point de Kagbèlen dans la commune de Dubréka, d’abord remercié la justice guinéenne, le chef de l’Etat avant de s’engager à poursuivre son travail de police dans la loyauté et au bénéfice de la Guinée et des guinéens.

« Dieu merci, vraiment la justice a pris une décision qui m’a blanchi. Aujourd’hui, partout où je passe maintenant, j’ai la tête haute. Jusqu’au moment où je vais quitter la police guinéenne, je vais me servir et je vais servir ma nation ; à protéger le peuple de Guinée. Je suis tout tant près à servir la nation. Parce que, l’Etat a contribué pour moi, pour ma formation jusqu’à ce que je suis allé en Egypte, pour suivre une formation sur anti-terrorisme », a-t-il indiqué.

Ce n’est pas tout, le colonel a remercié aussi le chef de l’Etat guinéen, Professeur Alpha Condé qui s’est aussi impliqué pour la manifestation de la vérité dans ce dossier. « Mes remerciement vont également au président de la République, Pr Alpha Condé. Je vais le servir dans la loyauté jusqu’à mon dernier souffle dans la police », a-t-il rassuré.

Revenant un peu sur la genèse de cette affaire, le colonel a dit : « J’étais vraiment étonné de voir un jour à l’écran national un certain Souka, lequel que j’ai tout tant interpellé dire que, c’est moi qui est son fournisseur en armement et, quand il va pour attaquer les citoyens, il revient avec les butins  qu’on partage ensemble. Sur ça, un jour, la justice m’a invité. Je me suis rendu où on m’a prit au titre de témoin. Après, chacun de nous a donné des explications. Finalement, mon accusateur a été condamné à 20 ans de prison ferme. A mon fort étonnement, quelques mois après, la justice de Dixinn me convoque pour le même dossier. En même temps la justice de Kaloum aussi me convoque pour le même dossier et  celle de Mafanco. Les trois tribunaux, chacun ma auditionné  et finalement le Tribunal de Dixinn a terminé le dossier.  Il a fait le jugement où je suis sorti blanchi devant tout le monde et je suis rentré chez moi ».

Cet acquittement, a soulève le coin du voile de la vérité, si d’autres voulait le mettre au pilori. Par contre certaines personnes de sa hiérarchie continuent à le féliciter.

 Daouda Yansané