Le Ministre chargé des affaires présidentielles et Ministre de la défense nationale Dr Mohamed Diané aura montré la voix à suivre. Le RPG, parti au pouvoir dont il a été Secrétaire Permanent depuis deux décennies a dit clairement ce que d’autres pensent tout bas. La volonté du parti présidentiel a doté la Guinée d’une nouvelle constitution.
Mais dans cette histoire, le revers de la médaille était bien perceptible avec l’ancien Président de la Cour Constitutionnelle. Kélèfa Sall en 2015 déjà tirait la sonnette d’alerte en ces termes: « Evitez toujours les dérapages vers les chemins interdits en démocratie et en bonne gouvernance, gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes, car si le peuple de Guinée vous a donné et renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilant »,
La suite est connue car il sera poussé à la sortie par une grogne montée de toutes pièces pour avoir la peau de M.Sall.
Et comme cérise sur le gateau, le Ministre de la Justice qui devrait dans les conditions normales porté ce projet a aussi jeté l’éponge.
D’où le revers de la médialle pour le Dr Mohamed Diané et pour cause. le peuple de Guinée pour paraphraser Kélèfa Sall reste vigilant. Un œil du peuple est désormais braqué sur la nouvelle Cour Constitutionnelle, puisque celui qui aura fait les frais de sa témérité a quitté parce qu’il ne voulait pas de troisième mandat. Il en est de même pour le Ministre intérimaire de la justice Mohamed lamine Fofana, puisque M.Sakho était aussi opposé à toute modification constitutionnelle.
Et dans tout ça, le Président Alpha Condé qui est interdit d’exercer des responsabilités au sein d’un parti politique, a, aussi à travers l’article 35 de la constitution juré en ces termes: « Moi Alpha Condé, Président de la République élu conformément aux lois, je jure devant le Peuple de Guinée et sur mon honneur de respecter et de faire respecter scrupuleusement les dispositions de la Constitution, des lois et des décisions de justice, de défendre les Institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. En cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi ».
Mohamed Soumah