Incroyable mais vrai. Au vu et au su des autorités du pays, la route qui relie le port de Boussoura à la mosquée principale de la route Niger près de la Sotelgui et non loin du marché Avaria est coupée.
Cette route qui était parmi les meilleures du quartier est devenue impraticable à causse de sa dégradation poussée. Nonobstant cela, plusieurs cas d’accidents sont provoqués compte tenu de son état piteux.
Le Reporter de votre quotidien en ligne qui a fait le tour ce mardi 18 juin 2019, a rencontré l’association des jeunes du groupe Attaya qui, au delà de leur engagement ont fait une sonnette d’alarme pour la réfection de cette route.
Selon Kevin kerfalla Touré, president du groupe Attaya de Boussoura « nous sommes là aujourd’hui, Jeunesse de Boussoura et de Madina pour parler de la situation de cette route qui se trouve dans notre quartier. Cela fait une année maintenant, nous sommes sur cette affaire. Au début, les commerçants qui utilisent abondamment cette route avec des gros porteurs avaient dit de leur accorder deux mois pour refaire cette route. Conscient de cela, nous leur avons donné six mois, mais en vain », a-t-il déclaré.
Faisant un peu l’historique du quartier, Monsieur Touré a mentionné que cette route figurait parmi les meilleures de la localité avant l’arrivée de la vague des commerçants dans la zone. « Mais aujourd’hui, avec des construction anarchiques qu’ils ont fait et même sans caniveaux par endroit, il y a de la boue partout et elle est devenue impraticable. Cette dégradation à causer des accidents. Il y a même une concession en bas qui a deux fois de suite été endommagée par des accidents », rassure notre interlocuteur.
Pour éviter le pire, ajoute le président Touré, « Nous avions décidé (la jeunesse) le dimanche passé de barrer la route. Cette action n’est pas mener contre les commerçants, mais plutôt pour attirer davantage l’attention des autorités (gouvernement) afin que la route soit rendue praticable. Certains d’entre eux estiment que nous sommes contre leur intérêt, mais loin de là »
Avant de conclure ses propos, le president du groupe Attaya a dit : « a part de nos deux chef de quartiers, aucune autorité ne s’est intéressée à cette route malgré qu’elle se trouve dans le poumon économique du pays (le marché Madina). Nous espérons qu’à partir de la minute nos autorités vont s’intéresser ».
A noter que le président Alpha Condé en prenant le pouvoir en 2010 avait inscrit parmi ses priorités de faire des routes pour les guinéens. Mais entre les promesses et la réalité d’aujourd’hui, il y a une distance océanique. Et si on peut voir une telle route en plein cœur de la capitale-Conakry, quel serait l’état des routes de l’intérieur ?
Pauvre de nous !
Daouda Yansané