Au cours d’une conférence de presse tenue ce  mardi 30 juillet 2010, des cadres du parti des démocrates et de l’espoir (PADES) ont annoncé leur démission au profit du RPG arc-en-ciel.

Dans une déclaration rendue publique, ces hommes ont tenté de démontrer le bien fondé de leur démission au sein du parti que dirige Dr Ousmane Kaba. « C’est avec un réel plaisir que nous cadres démissionnaires du PADES regroupés au sein du mouvement “aider moi à vous aider” nous sommes présent devant vous pour annoncer officiellement notre démission du PADES mais aussi et surtout de vous justifier solennellement de notre adhésion au RPG arc en ciel », a fait savoir Nanka Moussa KABA, le responsable de l’implantation du front.

 

Parlant des raisons de leur démission, le porte-parole de ce Mouvement a parlé de plusieurs dysfonctionnements et incohérences qui caractérisent le parti. Parmi ces faits figure, «  la décision unilatérale du parti d’appartenir au FNDC et au COD (Convergence de l’Opposition Démocratique ndlr) qui sont deux structures qui veulent empêcher les guinéens d’exercer leur droit légitime de se prononcer sur leur destinée, le rapprochement contre-productif à des formations politiques responsables de la léthargie politique et du retard économique dans notre pays, l’absence d’un dialogue franc avec le RPG qui est l’allié originel du parti, la cacophonie à la tête du parti à travers l’existence de trois coordinations en violation des textes qui régissent son fonctionnement, l’absence d’un bureau politique national après deux ans d’existence sur le terrain… », sont entre autres des faits dénoncé par ces démissionnaires.

Avant de conclure, ces désormais anciens membres du PADES ont annoncé leur adhésion au RPG arc-en-ciel. « Nous avions décidé de rejoindre le RPG arc-en-ciel. Ce choix est dû au  résultat élogieux obtenu par la gouvernance d’Alpha Condé en si peu de temps, malgré le contexte sanitaire, économique et politique très difficile. Nous allons apporter notre expertise pour mener le combat ensemble.(…). », a-t-il conclu.

Daouda Yansané