Placé sous la présidence du chef de l’Etat guinéen, la capitale Conakry abrite du 2 au 6 septembre, le 1er Congrès Africain sur la Sécurité et la Santé dans les Mines et Carrières ». La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre sous-régionale a eu lieu ce mardi, 03 septembre 2019, en présence du président Alpha Condé, des membres du gouvernement, les représentants des pays membres, les responsables des entreprises minières et des partenaires au développement.

Prenant la parole pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes, Malick Sankhon, Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Guinée a exprimé le sentiment si joyeux des guinéens par rapport au choix de Conakry pour abriter ce premier congrès africain.

Devant les représentants des pays membres, il a dit : »En dépit des efforts consentis pour améliorer la sécurité et la santé au travail, le nombre de décès, de lésions, d’incapacités précoces et de maladies chez les travailleurs des mines et carrières, demeure relativement élevé. L’organisation internationale du travail (OIT) a rapporté que plus de 330 mille employés, meurent chaque année dans les accidents qui se produisent dans les mines…».

Pour montrer combien la tenue de congrès est importante en Guinée, il a déclaré que Conakry abritera désormais le siège du secrétariat permanent du CASSIMICA. »Ce congrès est aussi l’occasion pour la Guinée qui abrite déjà le centre africain du développement minier, d’avoir le siège du secrétariat permanent du CASSMICA », a annoncé le DG de CNSS.

Le président Alpha Condé qui estime que cette rencontre de Conakry a une importance capitale pour les économies des pays, a demandé aux participants de traiter le sujet dans un cadre global. »vous ne devez pas vous focaliser seulement sur la santé et la sécurité dans les Mines et Carrières. Vous devez aussi prendre en compte la dégradation de l’environnement, le mode d’installation des sociétés minières, les conflits sociétés minières et les orpailleurs et autres. Traiter le sujet dans une dimension global »

Ce n’est pas tout, le chef de l’Etat a fait remarquer l’absence des pays anglophones et lusophones dans cette organisation. » Il ne faudrait pas que vous suivez les traces de la colonisation. Pourquoi vous n’avez pas fait adhérer les pays anglophones et lusophones. Pourtant, la Sierra-leonne, le Libéria, le Ghana et la Guinée Bissau sont des pays miniers, mais pourquoi ils sont absents dans cette organisation ?

Je sais compter sur la bonne volonté du président de l’inter-africain de la sécurité et la santé pour l’adhésion prochaine des pays non francophones. l’Afrique est un tout et nous devons évoluer ensemble »

Avant de quitter la salle, le président Condé a demandé aux participants de produire un document qui servira de feuille de route pour les gouvernements des différents pays.

Il faut noter que plus de 200 personnes venues des pays membres prennent part à cette rencontre de Conakry.

Daouda Yansané

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