Depuis le massacre du 28 septembre 2009, l’État guinéen  traîne à organiser le procès dans cette affaire.

Ce vendredi 27 septembre 2019, l’ancien vice-présidente de l’UFDG, Bah Oury a pointé du doigt l’élite intellectuelle de la Guinée.

Selon lui, tous les intellectuels de la Guinée ne comptent que sur leur intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. « L’élite intellectuelle de ce pays qu’elle soit de l’opposition ou de la mouvance accorde peu d’importance à la souffrance de la population. Chacun poursuit son intérêt personnel au détriment de l’intérêt général », a-t-il déclaré.

D’après Monsieur Bah Oury, les intellectuels du pays doivent faire face aux problèmes de la population pour éviter qu’ils ne soient condamnés par l’histoire.

 » Il faut que les responsables de ce pays chassent qu’il sont responsables de tous les guinéens. Ils ne doivent pas jouer avec la vie des personnes. Sinon,  jour ils seront responsables devant l’histoire », a-t-il ajouté.

Répondant à Cellou Dalein qui a déclaré que la majorité des victimes du 28 septembre sont ses militants, Bah Oury a coupé court.

 » Les victimes du massacre du 28 septembre 2009 appartiennent à tous les membres des forces vives à l’époque. Aucun parti politique ne peut s’octroyer l’appartenance de ces victimes », a-t-il conclu.

Il faut noter que le massacre du 28 septembre 2009, a occasionné la mort de 157 guinéens, selon les organisations des droits de l’homme.

Daouda Yansané