Ce dimanche, le Premier Ministre français Edouard Philipe accompagné de six ministres français chargés des secteurs stratégiques de développement débarquent à Dakar, capitale sénégalaise. Officiellement le Premier Ministre français Edouard Philipe doit remettre  au président Sénégalais Macky Sall  le sabre du résistant à la pénétration coloniale française, El. Hadj Oumara Tall, mais aussi pour parler de développement.

En Guinée, le pays est toujours abonné à  la politique politicienne sous le magistère du président Alpha Condé.  Depuis le 21 décembre 2010 date de la prestation de serment du président Alpha Condé, les  dirigeants français de premier rang  n’ont pas foulé le sol guinéen à cause dit-on de la mauvaise gouvernance et le régionalisme érigé en système de gestion en Guinée, susurre t-on dans les milieux diplomatiques français. C’est le chef de l’Etat guinéen qui séjourne presque chaque mois en France et  ce depuis 9 ans.

Et ce n’est pas le bras de fer engagé entre le Front National pour la Défense de la Constitution et le président Alpha Condé autour d’un troisième mandat et du tripatouillage constitutionnel en cours qui va arranger les choses.

Les manifestations pacifiques organisées par le front ont coûté la vie à une vingtaine de personne depuis le 14 octobre 2019, soit en l’espace d’un mois. Nous sommes le 17 Novembre 2019.

Justement depuis le début de ces manifestations, la France s’est alignée sur la même ligne que l’union européenne et les Etats-Unis en disant oui aux manifestations pacifiques consacrées par la loi et non au tripatouillage constitutionnel.

Ce qui aux dires des proches du palais Sekhoutouréah agace le président Alpha Condé qui n’a pas compris que sa deuxième patrie, la France ne le soutien pas dans son projet de réforme constitutionnel.

En attendant la normalisation des choses au pays, la Guinée reste abonnée à la politique politicienne avec son cortège de mort, de blessé, de dégâts matériels, de chômage et surtout de la cherté de la vie. Pauvre Guinée.

 

Ousmane Cissé