Depuis les temps immémoriaux, l’immigration des personnes était une préoccupation, au point de devenir de nos jours, un véritable problème de société avec la traversée de la méditerranée par de milliers de personnes pour l’occident.

A propos, s’il est vrai que tout le monde en parle, il est tout aussi vrai que les populations ne reçoivent pas le plus souvent de bonnes informations.  Justement c’est en partant de constat que l’Organisation Internationale pour les Migrations en collaboration avec l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication de Kountia ont décidé d’unir leur force pour signer ce mardi, un mémorandum d’entente pour la formation de 25 journalistes qui seront recrutés sur concours.

La signature dudit mémo a eu lieu ce mardi au siège de l’institution onusienne en présence des représentants du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les autorités de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication et plusieurs acteurs évoluant dans le domaine.

Ce programme de formation qui associe l’UNESCO se fixe pour objectif d’intéresser et de spécialiser les acteurs des media, de la société civile et des chercheurs sur la thématique migratoire et les opportunités existantes en Guinée.

Des thèmes comme la migration et les objectifs du développement durable, la coopération et les politiques migratoires, l’évolution des mouvements migratoires en Afrique, la gestion des migrations, la communication et la sensibilisation pour le développement et la méthodologie de recherche, seront entre autre abordés au cours des six mois de formation.

Pour la circonstance, le chargé de programme à l’OIM-Guinée, Michael Osima a déclaré que ce partenariat s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs des media, de la société civile et des chercheurs pour stimuler leur intérêt dans la lutte contre la migration et les objectifs de développement durable. C’est aussi dans le cadre de la prévention de la migration irrégulière et des dangers qu’elle engendre.

Pour parer donc au plus pressé, l’Organisation Internationale pour les Migrations est consciente, selon Michael Osima que cela passe nécessairement par une communication professionnelle et maitrisée des journalistes et acteurs de la société civile.

La directrice générale de l’ISIC, Madame Djénab Barry, a encouragé cette initiative qui vise à spécialiser les journalistes et communicateurs pour une bonne communication sur les questions migratoires. Elle a pris l’engagement de donner aux jeunes étudiants qui seront ainsi recrutés des mécanismes leur permettant de communiquer sur le sujet dans les règles de l’art.

Il est à noter qu’au terme de la formation, un stage professionnel  résultant des projets d’études sera offert aux dix étudiants qui se distingueront pendant les cours avec une prise en charge de l’Organisation Internationale pour les Migrations.

 

Almamy Kalla CONTE

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