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Manifestation du 12 Décembre : des appels incessants pour une sortie honorable  pour Alpha Condé

Lors de la manifestation de ce mardi nos reporters ont tendu leur micro à certains ténors de la grogne sociale pour le respect de la constitution en Guinée. Ces leaders politique et activiste de la société plaide toujours pour une sortie honorable pour le président Condé. Qui pour eux a encore de la chance pour sortir de la grande porte. Lisez plutôt.

Sidya Touré

Pour le patron de l’UFR, un troisième mandat ne passera tout simplement pas : « Il y a des Guinéens qui sont en train de manifester contre le manque de courant dans la ville. Et le FNDC vient rajouter sa manifestation à ceux-ci, pour dire qu’un 3eme mandat ne passera pas en Guinée. Alors nous continuerons les manifestations, car les Guinéens sont persuadés qu’Alpha Condé n’aura pas un 3eme mandat».

Le Fondateur de l’UFDG, aujourd’hui à la tête  de l’UDD, Bah Oury pense lui que le président Condé peut encore sortir par la grande porte : « C’est le lieu de dire au président Alpha Condé d’entendre le message de son peuple en renonçant à ce projet constitutionnel. Et de ce point de vue, cela lui permettra de sortir par la grande porte.  J’espère que cette marche va donner une leçon à M. Alpha Condé pour renoncer à son projet de 3ème mandat. Car, ça y va dans son intérêt et dans l’intérêt du pays. Nous allons continuer la lutte pour que la Guinée change de main ».

Elie Kamano

L’artiste passé allègrement à la politique, lui non plus n’est pas découragé par la prison, Elie Kamano puisqu’il s’agit de lui se confie en ces termes : « C’est une suite logique du combat pour lequel nous sommes allés en prison. On ne peut pas être dehors et refuser de prendre part à cette marche parce que nous sommes toujours  en mesure de dire Non à Alpha Condé. La détermination s’exprime par ma présence, car vous savez bien que nous sommes déterminés à mettre Alpha Condé dehors. Il n’y aura pas de troisième mandat en Guinée, on ne changera pas notre constitution, on n’a d’ailleurs pas besoin d’élections législatives parce que le président qui viendra pourra organiser les élections législatives et avoir sa légitimité parlementaire ».