Comme annoncé par votre quotidien en ligne, les anciens chefs d’Etat du Benin, Nicéphore Soglo et du Nigéria Godluck Johnatan ont terminé leur mission  d’évaluation sur la crise politique en Guinée ce vendredi.

En conférence de presse,Nicéphore Soglo a notamment déclaré:  « Nous avons concilié tout ce qui a été dit et nous avons été entendu en toute franchise. Nous avons répondu en disant qu’il faut que les choses soient claires, il y a des textes de Loi qu’il faut respecter ».

Parant de la plus grande démocratie au monde, l’ancien chef d’Etat Béninois a déclaré  » Aux États-Unis, lorsque Franklin Roosevelt a fait un troisième mandat à cause de la guerre, il y a eu un amendement qui a précisé que la limitation du mandat présidentiel n’avait pas été changé ».

Par ailleurs, il a souligné: « Nous sommes concernés par tout ce qui se passe dans les pays de la CEDEAO dont la Guinée. C’est la raison de notre présence à Conakry. Nous reviendrons 10 fois ou 20 fois si c’est nécessaire ». L

En terme de recommandation, Nicéphore Soglo et Godluck Johnatan demandent au gouvernement de « clarifier davantage sa position concernant les spéculations sur le changement constitutionnel en Guinée. Une manière selon de renforcer la confiance des citoyens dans son engagement à renforcer la démocratie et à favoriser des élections pacifiques et crédibles. la délégation a également noté une polarisation et une méfiance parmi les acteurs politiques guinéens et les organisations de la société civile. La délégation a observé que bien que la commission électorale nationale indépendante soit confiante quant aux mesures prises pour organiser les scrutins, les dirigeants politiques de la majorité et des partis d’opposition ont exprimé des préoccupations concernant le processus d’inscription des électeurs en cours. La CENI doit déployer des efforts extraordinaires pour partager des informations sur son travail et son calendrier avec les citoyens. Les dirigeants guinéens doivent renforcer le dialogue entre les partis politiques et favoriser des communications et des interactions plus régulières entre les partis et l’organe de gestion des élections ».

Naby Camara