Les élections législatives se tiendront le 16 février 2020, coûte que coûte, vaille que vaille. Nous avions emprunté la formule au très controversé président de la Commission électorale nationale indépendante, Me Amadou Salif Kébé.
Après avoir repoussé le dépôt de la liste des candidatures du 27 au 30 décembre, l’institution en charge d’organiser les élections au pays du président Alpha Condé viens de nouveau repousser l’affichage des listes électorales. Ce, pour la semaine prochaine, sans préciser la date exacte ou le jour. Alors qu’en principe, c’est le vendredi que les listes électorales devraient être affichées, selon le code électoral.
L’information a été rendu publique ce samedi lors de la réunion du comité inter-parti qui a eu pour cadre l’hôtel Riviera Royal de Kaloum.
Raison invoquée, c’est que le processus d’éliminatoire des mineurs, des personnes décédées et la finalisation des données alphanumérique ne seraient pas terminés. Soit.
Ceci explique cela. Pour la première fois dans son histoire, la Banque centrale reste ouverte ce week-end. Selon le communiqué du gouverneur Lounceny Nabé, c’est pour permettre dit-on aux citoyens qui veulent effectuer des transactions de le faire sans problème ce week-end. Ce, sans plus de précision également.
A propos, les mauvaises langues ont vite fait de lier les événements. Ça été fait juste pour permettre au parti au pouvoir et les partis satellite qui soutiennent le RPG de déposer leur argent, à la banque ce week-end, soit 50 millions GNF à l’uninominal et 200 millions à la proportionnelle.
En attendant donc la semaine prochaine, le nouveau rendez-vous du président Me Amadou Salif Kébé, tous les regards sont tournés vers la date du 16 février 2020 considérée comme la date de toutes les incertitudes.
Naby Camara