Le président Alpha Condé de sources concordantes a quitté Conakry dans la nuit du samedi au dimanche pour Paris. Alors que le FNDC avait annoncé pour dimanche la marche de résistance pacifique active contre la volonté du chef de l’Etat à briguer un troisième mandat. Comme à l’accoutumée, chaque fois qu’une crise éclate ou est annoncée en Guinée, Alpha Condé prend son avion pour quitter le pays. Il ne revient qu’après la crise. C’est le cas dans le système éducatif, les appels à manifester des hommes politiques, mais aussi du FNDC.
Cette première journée a enregistré des dégâts matériels importants, aussi bien à Conakry que dans le pays profond. Mais aussi la mort de deux personnes et de plusieurs blessés.
COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE
Au courant de l’après-midi du lundi 13 janvier 2020, une information faisant état de la mort d’un jeune à Labé a été diffusée et vient d’être confirmée par les autorités administratives de la ville. Cependant, il n’a pas été possible pour l’instant de déterminer avec exactitude les circonstances de la mort et l’identité de la victime.
Par contre, les informations selon lesquelles ce décès serait intervenu suite à un tir dont l’auteur serait un certain Ibrahima Sory Camara, Adjudant-Chef en service à la région de Gendarmerie de Labé, sont totalement infondées. En effet, l’intéressé s’est présenté ce matin à Conakry après être arrivé dans la nuit de dimanche à lundi en provenance de Labé pour assister à sa formation d’Officier de Police Judiciaire, vérification faite par sa hiérarchie.
Tout en sollicitant la contribution des véritables témoins des circonstances dans laquelle le décès est intervenu, le Ministère de la Sécurité invite les médias et les animateurs de réseaux sociaux à plus de prudence dans la diffusion des informations liées à des événements aussi graves et nécessitant des investigations sérieuses.
Le Ministère de la Sécurité et de la protection Civile présente ses condoléances à la famille de la victime et souhaite un prompt rétablissement aux blessés enregistrés aussi bien dans les rangs de forces de sécurité que parmi les paisibles citoyens.
Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile
Source : Cellule de Communication du Gouvernement