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Enseignant déshabillé devant ses élèves au Lycée Bonfi : le Ministre Mory Sangaré tente de sauver les meubles, alors que les élèves sont témoins

Pour ce qui est de l’enseignant déshabillés devant ses élèves à Bonfi par les forces de l’ordre sur ordre du proviseur du Lycée de Bonfi sous prétexte qu’il appelait à la violence et à la désobéissance au sein de l’école, le Ministre de l’éducation nationale s’est fendu d’un communiqué la nuit dernière.

Sans convaincre, le Ministre tente de dédouaner son proviseur, alors que les élèves sont témoins de la scène horrible.

Pour ce qui est des négociations, Aboubacar Soumah reste droit dans ses bottes. Les syndicalistes n’iront plus aux négociations pour se faire arrêté.  Il faut  avant tout libérer tous les syndicalistes et enseignants arrêtés pour fait de grève.

L’autre condition posée par M. Soumah, c’est de faire la lumière sur le cas de l’enseignant déshabillé devant ses élèves au Lycée Bonfi.

Lisez plutôt le communiqué du Ministre Mory Sangaré

Face à la crise scolaire qui secoue le secteur éducatif suite à la grève des enseignants, déclenchée depuis le 9 janvier par le SLECG de Monsieur Aboubacar Soumah, le Ministère a engagé une série de sensibilisation en direction de tous les acteurs et partenaires sociaux afin de préserver le dialogue entre ledit syndicat et le Gouvernement et œuvrer à la quiétude en milieu scolaire dans l’intérêt de nos enfants dont l’avenir à ce rythme risquerait d’être compromis.

Le Ministère de l’éducation nationale constate avec consternation que des messages sms circulent actuellement tendant à déformer les faits qui se sont produits au lycée Bonfi, le samedi 11 janvier à 16 heures trente et à créer un climat de méfiance et d’altération des rapports de travail entre les enseignants et leurs encadreurs.

C’est pourquoi, il lui ait apparu nécessaire après consultation du rapport circonstancié de la DCE de Matam d’apporter un démenti aux contenus desdits sms selon lesquels, l’enseignant aurait été déshabillé dans la cour de l’école devant ses élèves pour faits de grève. Ceci ne s’est jamais produit et ne saurait se produire.

Au regard de ce qui précède, le Ministère de l’Éducation Nationale tient à rassurer les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et l’opinion nationale que de par les textes mêmes qui légifèrent la gestion des enseignants, notamment le code de conduite, l’enseignant a droit au respect, aucun administrateur scolaire outillé à ces textes ne peut se permettre sous quelque prétexte de porter atteinte à la dignité d’un enseignant.

Le Ministère sait compter sur l’esprit de compréhension et de sagesse des enseignants pour faire la part des choses. Il saisit cette opportunité pour lancer une fois de plus un appel au SLECG de monsieur Soumah pour revenir à la négociation afin de sauver l’école Guinéenne.

Il exhorte toute la communauté éducative à œuvrer à ses côtés pour sensibiliser chacun des acteurs afin que l’avenir de nos enfants ne soit pas compromis.

Le Ministère sait compter sur le patriotisme et l’engagement de toutes et tous pour un climat apaisé qui permettrait au gouvernement de poursuivre la négociation en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.

 

 

Mory SANGARE

 

Ministre l’éducation nationale et de l’alphabétisation