Le moins que l’on puisse dire, c’est que la grève lancée début janvier 2020 par la centrale syndicales dirigée par Aboubacar Soumah se poursuit aussi bien à Conakry que dans le pays profond.

Ce lundi, les élèves de Kindia et ceux de la préfecture de Nzérékoré dans le sud du pays sont descendus dans les rues pour exiger le retour des enseignants en classe. Ils se sont même dirigés vers les directions préfectorales de l’éducation pour porter le message selon le quel, les enseignants ne viennent pas en classe. Histoire pour les élèves de permettre aux encadreurs d’avoir le cœur net sur l’absence des enseignants.

N’en déplaise aux  communicants du parti au pouvoir et les acolytes du pouvoir qui donne l’impression que tout va pour le meilleur du monde dans les écoles guinéennes.

Des propos du genre, la grève n’est pas suivie, Aboubacar Soumah est isolé… et les images montrées par des medias au service du régime montrant des écoles et salles de classes dans plusieurs préfectures du pays, on tenterait de donner du crédit à cette affirmation du gouvernement.

Pour l’heure, le régime Alpha Condé refuse de voir la réalité en face et soutien toujours que tout va bien dans les écoles.

En attendant que le chef de l’Etat ne comprenne le drame qui se joue en milieu scolaire, ce sont les enfants des pauvres citoyens  qui souffrent.

Ministres et hauts cadres du président Alpha Condé n’ont aucun enfant sur le terrain dans les écoles guinéennes. Pauvre Guinée.

 

Ousmane Cissé