Ce mardi, la plus haute institution judiciaire du pays a rendu public son arrêt sur la requête de l’opposition. Cette requête introduite le 15 janvier dernier par l’avocat maître Salifou Béavogui était relative au report des élections législatives du 16 février 2020. Les partis politiques de l’opposition avaient attiré l’attention de la Cour sur des irrégularités qui caractérisent le processus électoral en cours. D’où cette demande «  de constater ces irrégularités et d’ordonner : la reprise des opérations d’enrôlement des électeurs, conformément au code électoral et aux recommandations du rapport d’audit sur fichier électoral ; le respect des délais légaux pour la révision des listes électorales et pour le dépôt des candidatures ; l’établissement de manière transparente d’un fichier consensuel qui reflète réellement le corps électoral et le remplacement de maître Salif Kébé à la tête de la CENI ». C’était entre autre grief reprochés à l’institution en charge d’organiser les élections au pays.

Toutefois  après l’examen de la demande, la Cour Constitutionnelle a déclaré la requête « irrecevable pour défaut de qualité ».

La Cour a motivé sa décision au motif que les partis politiques qui ont porté plainte, notamment l’UFDG de Cellou Dalein Diallo ne sont pas candidats à ces élections.

Comme pour dire qu’avec cette Cour Constitutionnelle, il sera difficile de dire le Droit. D’où l’ombre de Kelèfa Sall qui était déterminé à dire le Droit.

Ousmane Cissé