Guinean President Alpha Conde (L) and Imam of the Conakry Grand Mosque Elhadj Mamadou Saliou Camara (R) speak at the morgue of the Donka hospital in Conacky on July 30, 2014, a day after at least 33 people, including 11 children, died in a stampede at a rap concert on the city beach. Police said the victims were trampled underfoot on Rogbane beach, in a northern suburb, as thousands surged to the exits after popular rap group "Instinct Killers" headlined a show on July 29 to mark the end of the Muslim holy month of Ramadan. AFP PHOTO / CELLOU BINANI (Photo credit should read CELLOU BINANI/AFP/Getty Images)

Ces derniers temps, les religieux en général et en particulier les deux responsables musulman et chrétien sont particulièrement remontés contre le régime Alpha Condé. Les violences quasi-quotidiennes au pays suivi de mort d’homme constituent la pomme de discorde. Ils le disent à qui voudrait les entendre : ceux qui ont le pouvoir n’aiment pas la Guinée. Ce n’est pas tout car ils sont allés jusqu’à demander le report des élections législatives théoriquement annoncées pour le 16 février prochain.

Ces interventions du moins musclées ne sont pas du goût du chef de l’Etat et de son entourage.

Mais comme le disait Albert Camus, « mal nommer les choses est d’ajouter au  malheur du monde ». il faut appeler le chien par son nom, affirment d’autres.

Face à cette situation, la demande des leaders religieux est ce mercredi sur la table au palais Sekhoutouréah. Faut-il céder à la demande des religieux ou pas ? C’est l’épineuse question à la quelle le président Alpha Condé doit répondre.

Pour ce qui est de la réponse les heures et jours qui suivent nous édifierons sans doute.

 

Mohamed Soumah