Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’heure est grave au pays du président Alpha Condé. Après les vérités crues qu’ils ont dit au chef de l’Etat, El hadj Mamadou Saliou Camara et Monseigneur Vincent Koulibay se tournés vers les membres du Front.

Ils ont été convoqués ce mercredi par les leaders religieux à la grande mosquée Fayçal de Conakry.

Peu de chose ont filtré de cette rencontre, selon le reporter de votre quotidien en ligne. Toutefois,  le coordonnateur du Front Abdourahmane Sano a confié : « Personne ne veut des manifestations, ce n’est pas de gaité de cœur que le FNDC le fait. On les fait parce que la loi nous permet  et parce que c’est notre moyen de pression sur ceux qui veulent confisquer le pouvoir d’Etat.  On ne va permettre à personne de confisquer le pouvoir et comme nous somme en phase avec la loi, nous avons promis aux religieux que nous allons nous retrouver,  faire le compte rendu et voir qu’est-ce qu’on peut faire pour arrêter les manifestations. On leur a garantie notre disponibilité et notre esprit de paix ».

Pour ce qui est des législatives du 16 février prochain,  les partis politique selon Sano ont exigé l’arrêt des opérations avant toute participations au processus en ces termes : « Il faut que les religieux comprennent qu’un imam, un archevêque ou même le pape ne peut pas modifier les termes de la Bible ou du Coran pour se maintenir imam ou pape. Nous leur avons expliqué que tout le peuple attend d’eux, qu’ils puissent dire cette vérité au président Alpha Condé. La peur des partis politiques, ce n’est pas d’aller à une élection, ce que ces partis réclament, se trouve être les exigences du FNDC, ce sont des élections transparentes, un fichier propre basé sur les recommandations de l’audit de l’OIF (organisation internationale de la francophonie ».

Il reste maintenant à savoir si la voix des religieux pourra traverser l’océan du palais Sekhoutouréah.

Naby Camara