1er Mars : qui pour arrêter le soldat Alpha Condé qui incite à la violence ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que il y a panique à bord du bateau Guinée en prélude à l’organisation des élections législatives et le référendum du 1er Mars prochain.
Le chef de l’Etat guinéen est un habitué des faits. Chaque fois que son régime est coincé, il prend l’avion pour quitter la Guinée et il dévient nerveux dans ses propos et appel le plus souvent ses militants à la violence et à l’affrontement avec ceux qui ne pensent pas comme lui. Des exemples font légion, mais arrêtons-nous sur le cas de Faranah où il était jeudi.
En campagne dans la région de la haute Guinée, notamment Faranah jeudi et ce vendredi à Kankan, considérée autrefois comme son bastion, Alpha Condé devant les populations de la ville du premier président de la Guinée et père de l’indépendance nationale, Alpha Condé a déclaré « Nous sommes des musulmans. On veut tous qu’on aille de l’avant. C’est la vengeance qui détruit un pays. Mais nous n’accepterons pas la foutaise. On ne combat pas quelqu’un, mais quand tu es avec un aveugle, il faut le piétiner pour qu’il sache qu’il n’est pas seul. Le jour de l’élection, quiconque tente de saccager les urnes, frappez-le. Mettez les gens pour surveiller les urnes. Mobilisez les jeunes. Au moins 10 jeunes par bureau de vote », a déclaré le soldat Alpha Condé.
A propos, le chef de l’Etat a pris un décret pour mettre sur pied une force spéciale de sécurisation du processus électoral. Ce, du début à la fin. Cette force est composée de gendarmes et policiers.
En demandant à ses soutiens le jour du scrutin de frappez ceux qui tenteront de saccager les urnes et de mettre pour surveiller les urnes, de mobilisez les jeunes en mettant au moins 10 jeunes par bureau de vote pour frapper, on se demande bien ce que gendarmes et policiers feront comme travail le jour du scrutin.
Pourtant, le président Alpha Condé a toujours déclaré et à juste raison qu’il a mené cinquante ans de combat politique. Dire que celui qui a mené 50 ans de combat politique se compare aux présidents « qui ont fait trois, quatre ou cinq mandats, qui demande à ce que ses soutiens mettent 10 jeunes au moins par bureau de vote pour frappez, qui dit que Sékou Touré et Lansana Conté sont morts au pouvoir et tacitement, soutenir qu’il mourra aussi au pouvoir , qui appel à l’affrontement et à frapper les gens qui ne pensent pas comme lui», il est à se demander s’il l faut en rire ou pleurer ?.
Qu’à cela ne tienne, que Dieu sauve la Guinée et les guinéens du soldat Alpha Condé. Juste un point de vue.
Ousmane Cissé