La politique politicienne du président Alpha Condé qui consiste à dire je cite : « Je m’en remets à Dieu, c’est le peuple qui doit décider, c’est mon parti qui décide de celui qui sera candidat à la prochaine présidentielle», alors qu’il est au terme de son second et dernier mandat, suivant la constitution, plonge incontestablement la Guinée dans un chaos indescriptible.

Le mandat du parlement est arrivé à terme, son second et dernier mandat constitutionnel arrive également à terme le 20 décembre 2020 et dans les conditions normales, il doit passer le témoin à un nouveau président le 21 décembre 2020.

Mais vu les obstacles qui se dressent devant l’organisation de ces élections citées plus haut, il ne sera pas exagérer de dire que le président Alpha Condé a inscrit la Guinée dans le syndrome congolais. Ce, avec un président qui a vu son mandat arrivé à expiration, mais qui ne voudrait pas quitter le pouvoir. Il semble que les palais présidentiels sont confortables.

Conséquence de cette situation dramatique pour le pays, les organisations financières internationales dont le FMI et la Banque Mondiale ont mis la Guinée sur le banc des accusés. Il en est de même pour les organisations africaines et organismes internationaux et partenaires au développement. Chômage et cherté de vie battent le plein en Guinée.

Dans cette situation, des experts de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest sont arrivés en Guinée pour auditer un fichier électoral qui pose assez de problème. Au nombre des problèmes, plus de  7 millions d’électeurs pour une population de 12 millions de personnes. Pourtant dans les discours officiels, le président Alpha Condé qui dit dédié son mandat aux jeunes et aux femmes, affirme que plus de la moitié de la population guinéenne est jeunes, donc moins de 18 ans. A propos et selon le code électoral, il faut avoir 18 ans pour avoir le droit de figurer sur une liste électorale pour pouvoir voter.

Il y a aussi dans le fichier électoral,  plus de  2 millions 400 mille électeurs qui sont inscrits deux, trois à quatre fois.

Pour l’heure, les experts de la CEDEAO n’ont pas communiqué. Combien de temps prendront-ils pour assainir ce fichier électoral plus que problématique ?. Là,  se pose toute la question.

Mais pour le dire en un mot comme en mille, il faut dire que le chef de l’État a inscrit la Guinée dans le syndrome Congolais, avec le report sans cesse des élections et  à n’en pas finir. Mais pour combien de temps encore ?

La Rédaction de Guineelive