C’est un secret de polichinelle. Le fait pour l’organisation internationale de la francophonie de se retirer du processus électoral à cause du fichier électoral peu fiable a mis les autorités guinéennes dans une colère noire.
Le fait aussi pour l’organisation française de dénoncer plus de 2 millions 400. 000 électeurs fictifs a été la goùte d’eau qui a débordé le vase.
Alors, si les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine sont admis en Guinée pour auditer le fichier électoral, ce n’est pas le cas pour ceux de l’organisation internationale de la francophonie. Lundi, l’instance en charge d’organiser les élections au pays a déclaré les experts de l’OIF non gratta en Guinée. C’est le président de l’institution, Me Amadopu salif Kébé qui a notifié la décision aux experts de l’OIF.En claire, la CENI refuse que les experts s’associent au processus électoral qu’ils avaient déjà boudés.
L’autre fait qui ne passe pas inaperçu en Guinée, c’est l’attitude du président Français, Emmanuel Macron, qui a félicité le président ivoirien, Alhassane Dramane Ouattara, qui a renoncé à un troisième mandat à la tete de son pays. Cette attitude de Paris est mal perçue à Conakry.
A propos, c’est que la politique politicienne du président Alpha Condé qui consiste à s’en remettre à Dieu, au peuple et à son parti pour savoir s’il sera ou pas candidat pour un troisième mandat qui a été mise à mal.
Soit, le chef de l’Etat est IN ou OUT pour la présidentielle de décembre prochain. Alpha Condé est donc face à ce dilemme, mais pour combien de temps encore?.
Mohamed Soumah